À la fin de l’année dernière, Cogeco Média amorçait un virage sur le plan numérique avec une nouveauté complètement exclusive sur le marché québécois, sa relation avec le géant de la programmatique MiQ. Eh bien, ce vent de changement souffle encore fort! Annick Bertrand, nouvellement directrice ventes numériques chez Cogeco Média, lève le voile sur le nouveau visage de l’entreprise.
Annick Bertrand
Cogeco Média est l’un des plus importants réseaux de radio au Québec. Avec ses 21 stations dans la province, ce sont les oreilles de plus de cinq millions d’auditeur·trices qui sont rejointes, chaque semaine. L’industrie des médias est en pleine transformation. Pour entrer en communication avec l’audience, il y a, en quelque sorte, urgence d’agir. «Les possibilités d’entrer en relation avec les auditeur·trices se multiplient. Ce qui est important, c’est de rendre repérable et accessible tous ces contenus peu importe la plateforme de diffusion des utilisateur·trices», explique Annick Bertrand.
Chez Cogeco Média, diversifier l’offre semble se faire tout naturellement. Les nouveautés récemment apportées à la stratégie de transformation numérique de l’entreprise vont dans la même direction. «En termes de nouveautés pour les annonceurs, en format commercial, on a un format maintenant disponible qui est l’insertion dynamique, notamment sur notre écoute en streaming et sur nos balados», poursuit la directrice ventes numériques de Cogeco Média. Oui, l’entreprise est reconnue pour la force de ses stations de radio. L’objectif était donc, d’une certaine manière, de transposer cette force sur l’ensemble de ses plateformes numériques autant en contenu qu’en social, qu’en vidéo et qu’en balado (une de ses grandes expertises). «Ça permet une belle précision avec un beau ciblage, propre à l’achat numérique. Puis, on a ajouté une offre multiplateforme numérique en programmatique avec MiQ qui inclut tout un aspect de télé connectée et d’affichage numérique. Avec la portée qu’on est désormais capable d’atteindre et la diversité de l’offre, on est en mesure de répondre à des pitchs et à des briefs d’envergure avec une offre distinctive dans le marché. Ça, c’est une grande nouveauté.»
Parvenir à bien se démarquer
Une brise de fraîcheur, dans n’importe quel domaine, ça fait normalement un bien fou. Cependant, à l’ère de l’hyper-connectivité numérique, on a parfois l’impression que ladite brise doit davantage prendre des allures de vent violent qui fait tout virevolter sur son passage pour concrètement attirer l’attention des personnes ! Est-ce encore possible de se démarquer ? Annick Bertrand est convaincue qu’il est non seulement possible de sortir du lot, mais de le faire d’une façon pertinente. «La consommation numérique a explosé. Je pense aussi qu’il y a un enjeu quant à toute la planification média – autant pour un annonceur que pour une agence – qui change à grande vitesse. Il y a une énorme portion des consommateur·trices qui est plus difficile à joindre. Le temps diminue, aussi, pour aller chercher une part d’attention», commence-t-elle. Dans ce cas, comment s'y prendre ? Selon elle, il y a trois éléments clés à garder en tête: maximiser la pertinence d’avoir un contenu adapté à la bonne cible, faciliter la «repérabilité» du contenu (permettre entre autres à l’audience de retrouver plus facilement ce qu’elle a entendu sur les ondes), puis la mobilité. «Je considère que notre expertise en audio va venir nous faciliter à cet égard. Nos client·es sont vraiment impressionné·es par l’étendue de l’offre, la qualité et la créativité qu’on apporte.»
L’aspect local de la chose
Malgré cette transition numérique centrale au cœur de sa stratégie, Cogeco Média ne perd pas de vue ses valeurs qui lui sont chères depuis longtemps. L’importance de la connexion humaine et de la communauté locale demeurent des parties intégrantes de la nouvelle approche de la marque. «N’oublions pas qu’à la base, l’entreprise Cogeco en est une qui vient des régions. Elle est aussi solidement ancrée dans toutes les communautés à travers le Québec. C’est dans l’ADN et ça va le rester. On tient à pouvoir garder cet aspect de régionalité», mentionne Annick Bertrand. L’entreprise s’est ainsi assurée de numériser l’ensemble de ses stations, afin de présenter une offre hyper locale. «Désormais, on peut allier le pouvoir de la télé connectée à des campagnes de performance; on peut répondre à une étendue nord-américaine pour de grands besoins. Mais, on est aussi capable d’avoir une approche de proximité, vraiment adaptée aux commerçants locaux.» Comme quoi voir grand et jouer dans la cour des grands c’est bien, mais le faire en conservant une place de choix aux commerçants locaux, à toutes ces petites perles du Québec, c’est encore mieux !
D’ailleurs, ce sont les nouveaux objectifs et défis de l’entreprise qui sont venus susciter l’intérêt de celle qui est directrice des ventes numériques depuis environ quatre mois. «C’est une super belle opportunité de collaborer à la transformation numérique de Cogeco Média. Lorsqu’on m’a informé que le numérique serait une priorité d’affaires, avec une vision claire, c’est là que j’ai été séduite. OK; let’s go, j’embarque dans le défi», se souvient Annick Bertrand. Elle souhaite poursuivre sur cette lancée, continuer d’atteindre de nouvelles clientèles, tout en produisant encore du contenu d’ici. «C’est important de pouvoir garder cet élément. On a quelque chose d’unique que je considère qu’il est primordial de conserver. Puis, il faut continuer de faire grandir l’offre numérique et d’innover pour que Cogeco Média se démarque comme un grand joueur numérique», conclut-elle.
Un mélange de beaux défis à relever et de folles ambitions à réaliser: on ne voit rien de plate dans la boule de cristal du numérique!
