Carl Milette, directeur-conseil, LG2
Quel plaisir pour moi de soutenir la nomination de Carl Milette comme Personnalité de la semaine. Carl laisse sa marque partout où il passe. Auprès de ses client·es, avec qui il développe un réel esprit d’équipe. Auprès de ses talents et collaborateur·trices, qu’il chérit et soutient. Et auprès du produit, qu’il contribue à façonner, structurer, élever. Son leadership et son grand souci du bonheur de chacun·e lui permettent d’accomplir tout ceci à la fois. Carl est un humain hors pair, un allié d’exception pour réaliser de grandes choses.
- Karine Payette, vice-présidente conseil – Montréal, LG2
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- Livre favori : Un livre de 2022 qui m’habite encore aujourd’hui : Prendre son souffle, de Geneviève Jannelle. Une histoire qui te tord le cœur en un petit motton.
- Quel conseil donnerais-tu à la relève? Alors que les technologies comme l’intelligence artificielle redéfinissent les contours de notre industrie, que les nouveaux canaux de communication pullulent et que la donnée prend plus d’importance dans nos stratégies, on doit continuer de nourrir notre intuition. Il faut parfois s’affranchir de la logique et écouter notre gut feeling pour innover.
- Expression fréquemment utilisée : Sur 10, ton niveau de bonheur?
- Quelle serait la trame sonore de ta vie? Un long son de klaxon. Je ne suis pas un super bon conducteur.
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Quelque part entre l’été et la rentrée universitaire, mes lettres d’admission en main, j’hésitais : bac en enseignement ou bac en comm. Un choix qui pesait aussi lourd que la canicule cet été-là. Mais, j’ai fini par me décider et aller en comm.
Puis, quelque part à l’hiver 2017, je suis arrivé chez LG2 en tant que stagiaire.
Animé par beaucoup de bon vouloir et – surtout – par l’ambition de réussir mon stage, j’ai exploré tant le côté du service-conseil que le côté de la stratégie. J’avais une vision très académique du marketing, convaincu que je devais aimer ça, ces tâches-là liées à la stratégie : de l'analyse de recherches à la préparation d’ateliers de discussion.
Entre deux cartes perceptuelles, je zieutais souvent du côté du service-conseil. Ben oui, une fois de plus j’hésitais : le conseil ou la strat? Je voyais que cette expertise – le conseil – portait aussi la vision stratégique, mais avec une dimension relationnelle qui m’interpellait davantage. Bien que l’ère des silos soit révolue, au conseil, on passe moins de temps à analyser et un peu plus à connecter avec des client·es. À bâtir des relations d’affaires et de confiance pérennes. Des aspects plus en phase avec ma personnalité.
À la fin de mon stage, j'ai finalement exprimé mon intérêt officiel pour le conseil. Puis, on m’a offert un poste de coordonnateur; il y avait une opportunité dans l’équipe de Karine Payette, aujourd’hui vice-présidente conseil au bureau de Montréal. (Petite parenthèse pour souligner à quel point c’est inspirant de voir autant de femmes dans les postes de direction chez LG2.) Je me sens privilégié d’avoir appris auprès d’elle. Je me dis que ma progression chez LG2 est teintée de sa confiance envers moi : de stagiaire à coordonnateur, puis conseiller, superviseur et aujourd’hui, directeur-conseil.
Comme coordo, j'étais impressionné par mes collègues que je trouvais (et trouve toujours) extrêmement talentueux·euses. Naviguer dans cette sensation d’admiration a été particulier; on cohabite avec le sentiment d’imposteur. Mais j’ai vite compris que si on t’engage, c’est parce qu’on croit en ton potentiel, en ta capacité à générer de la valeur.
Au fil des ans, j'ai eu la chance de travailler avec une kyrielle de partenaires d’affaires et de marques d’ici. Mon évolution professionnelle a été particulièrement marquée par mon travail avec les Producteurs de lait du Québec, qui a réellement façonné ma manière de faire et m'a permis de bâtir des relations durables.
Le service-conseil est souvent considéré comme le parent pauvre du marketing. Pourtant, c’est un rôle central qui va bien au-delà de la simple gestion de projet; c'est une expertise. Une expertise importante.
Nous cultivons la relation avec les client·es et sommes les architectes de ces relations d’affaires. Puis nous sommes un vecteur des assises stratégiques et créatives. Ce rôle de conseil, on le définit en étroite collaboration avec les équipes. Au-delà de l’aspect relationnel, on contribue à l'élaboration du produit livré – et nous avons la responsabilité de le porter et de l’incarner pleinement auprès des client·es.