Farnel Fleurent

Farnel Fleurant a œuvré dans le monde des communications pendant plus de 15 ans. C’est à la suite d’un parcours professionnel dans le domaine du marketing qu’elle a fait le saut dans le monde de l’entrepreneuriat en fondant Workind. Créée en 2019, la jeune entreprise québécoise a pour mission d’aider les entreprises à prendre soin de leurs employés.

C’est par l’entremise d’un programme bien-être flexible et personnalisé que Workind améliore l’expérience employée et permet de soutenir son équipe dans la vie de tous les jours, soulignant les bons coups des employés et célébrant les moments clés de leur parcours. «L’employeur peut créer un impact positif à différents niveaux: en ayant une influence positive dans le quotidien des employé.e.s, en reconnaissant leur travail en continu et en encourageant l’économie locale. Cela contribue à la mobilisation et à la rétention de ses employé.e.s ainsi qu’à son rayonnement en tant qu’employeur de choix, explique Farnel. Chez Workind, on dit souvent que bienveillance rime avec performance.» ajoute-t-elle.

Qu’est-ce qui t’a poussée à mettre sur pied une organisation axée sur le bien-être en entreprise?
Farnel
: L’idée m’est venue au printemps 2015 alors que je vivais une période difficile et que j’avais besoin d’aide. J’aurais voulu avoir accès, notamment, à des repas santé et à du soutien pour l’entretien ménager. Mon réflexe avait été de me tourner vers mon employeur de l’époque qui malheureusement n’offrait pas de solutions concrètes. «Pourquoi tous les employeurs du Québec n'offrent pas ce genre de services aux employé.e.s?», me suis-je demandé. Alors, je me suis dit que j’allais le faire pour eux!

J’ai décidé de créer une solution clé en main permettant aux entreprises d’offrir des avantages comme chez Google par exemple, une référence en la matière. Je suis donc allée à la Silicon Valley en 2018 pour rencontrer des startups dans mon domaine et c’est ainsi que par la suite j’ai lancé Workind.

J’ai été impliquée dans ma communauté pendant plusieurs années et j'ai toujours pensé qu’en aidant les autres, on s’aide soi-même. J’aime beaucoup tendre la main aux gens… J’aime les gens!

Certain.e.s. prétendent que trop couver, voire combler leurs employé.e.s est une perte de temps et d’argent. Que leur répondrais-tu?
Farnel
: Je pourrais leur dire qu’il est rentable à long terme de prendre soin de ses employé.e.s et je leur partagerais des données probantes et des études de cas à ce sujet! Et, l’investissement en temps et en argent n’est pas toujours aussi considérable qu’on le pense. En même temps, il s’agit de comprendre qu’il est essentiel d’être cohérent dans sa démarche et d’avoir des conditions de succès en place avant de miser sur un programme bien-être ou de reconnaissance en entreprise. S’il.elle.s n’ont pas encore ce genre de ressources à l’interne, je les encouragerais à collaborer avec des expert.e.s en ressources humaines et en gestion de talents pour trouver des façons créatives de répondre aux attentes employées.

D’après ton expérience, est-ce que le monde professionnel au Québec est à jour en matière de soucis d’équilibre chez leurs employé.e.s?
Farnel
: Je ne sais pas s’il est à jour, cependant, je sais qu’il est activement à la recherche de nouvelles formules pour favoriser cet équilibre. C’est sûr qu’il n’y a pas de milieu de travail parfait. Cela dit, j'observe depuis l’année dernière, que plusieurs organisations ont la volonté de changer leurs façons de faire et qu’elles désirent mieux prendre soin de leurs employé.e.s. C’est bon signe! En ce moment, c’est un défi pour tous d’attirer et de retenir les meilleurs talents, sachant que les employé.e.s sont à la recherche d'un équilibre et d’une qualité de vie que les entreprises ont à offrir.

Comment décrirais-tu un environnement de travail bienveillant?
Farnel
: C’est un environnement où le bien-être des gens est une priorité. C’est un milieu où on est à l’écoute des besoins des employé.e.s et où leur santé globale (physique, mentale, financière, sociale, etc.) est au centre des intérêts de la compagnie, au cœur de laquelle on retrouve : du respect, de la confiance, de la diversité, de l’inclusion, de la flexibilité, de la collaboration, du développement, de la reconnaissance et de l’innovation. C’est surtout un milieu où l’on retrouve des leaders bienveillants, car ce sont eux qui pavent la voie et créent le climat de l’organisation par leurs attitudes et leurs actions. Ils n’hésitent pas à mettre en place des initiatives pour que leur personnel puisse se réaliser professionnellement et personnellement.

Y a-t-il, selon toi, une différence entre bien-être et mieux-être? Et pourquoi?Farnel: Je crois que nous utilisons les deux termes à toutes les sauces et j’ai envie de dire que le bien-être, c’est un état. C’est un sentiment agréable, de paix, de satisfaction, d’équilibre ou d’harmonie – tandis que le terme mieux-être fait référence au processus, à une démarche d’amélioration de cet état de bien-être.

Pour en savoir plus sur les projets et initiatives de Farnel Fleurant et Workind, visitez workind.ca.

Être bon c’est bien, mais être bien c’est mieux. Pour vous entretenir au sujet des secteurs de soutien du bec, on vous invite à téléphoner notre ligne d’aide au 1-888-355-5548 où des experts vous conseilleront et vous orienteront vers le(s) service(s) approprié(s) à vos enjeux.