Avez-vous remarqué que l’on attribue souvent des noms d’animaux à des objets ? Par exemple, le loup désigne un masque couvrant le pourtour des yeux. Dans le cas de la souris de l’ordinateur ou des chenilles d’une motoneige, c’est leur forme qui a inspiré leur nom.

Par ailleurs, les Français ne font pas toujours les mêmes analogies. Ainsi, le volant de badminton que s’échangent les joueurs devient un moineau au Québec. Et si les Français désignent par cochonnet la boule qui sert de cible à la pétanque, au Québec on appelle truie un petit poêle à bois et on casse son cochon pour se payer une gâterie. C’est en France aussi que le mot papillon désigne la contravention qui, une fois pliée sous l’essuie-glace, prend la forme d’un papillon — plus poétique que ticket, n’est-ce pas ?

Mais ce n’est qu’au Québec que l’on peut déguster une délicieuse queue de castor !

Source : Dictionnaire québécois en ligne USITO.

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Sylvie Lamothe, rédactrice agréée de la SQRP

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