Se remettre aux bancs d’école passé trente ans n’est pas si simple que crier ciseau. C’est naviguer dans une structure académique ayant changé depuis notre dernier passage. C’est se faire vouvoyer un peu plus qu’on ne le voudrait lorsqu’on traverse le campus. Et c’est aussi ajouter une charge mentale supplémentaire à des cerveaux d’adultes déjà bien remplis d’autres préoccupations. Alors… Qu’est-ce qui pousse les adultes à reprendre leurs études ?
C’est notamment ce qu’a fait Éliane Brochu, directrice conseil chez Tam-Tam\TBWA, et actuellement étudiante au microprogramme de 2e cycle en communication stratégique à l’Université de Sherbrooke. Le bec l’a approchée avec le désir d’explorer les défis, les motivations et les récompenses ayant motivé son back to school move.
Selon toi, comment s’assurer d’une bonne conciliation travail-études?
Éliane : La conciliation se fait assez bien, à condition de bien planifier notre temps: organiser d’avance nos plages de travail vs horaires de cours, d’études et de travaux, et bien sûr, de les respecter. Il est surtout important de se mettre des limites. En gardant ceci en tête, on réussit à bien faire les deux. De mon côté, j’ai aussi la chance d’avoir le soutien de mon employeur, ce qui est un gros plus pour réussir à concilier les deux.
Concrètement, comment assures-tu une bonne conciliation travail-études-et-tout-le-reste-de-la-vie-en-général?
Éliane : La planification est selon moi la clé. Prévoir des périodes distinctes pour le travail et l’étude, sans oublier de se garder du temps pour le divertissement. En respectant le temps alloué à chacune de ses plages, on s’assure de maintenir un certain équilibre.
Qu’est-ce que t’apporte de pouvoir appliquer tes apprentissages dans ton day-to-day professionnel?
Éliane : Je trouve vraiment motivant de pouvoir appliquer mes apprentissages dans mon day-to-day. Le 2e cycle est bien adapté aux gens sur le marché du travail et nous permet donc facilement d’appliquer les nouvelles notions apprises, directement à notre quotidien. Ça nous permet aussi d’échanger avec d’autres professionnels, en plus des enseignants qui comprennent bien notre réalité et qui ajustent leur contenu en fonction des différents profils d’étudiants dans le cours. Les apprentissages sont donc hyper riches.
En quoi le retour aux études peut être un défi?
Éliane : Ça peut être de défi de faire de l’espace dans notre quotidien déjà bien chargé pour retourner sur les bancs d’école, de planifier d’avance notre temps pour arriver à tout faire. Le plus gros défi est surtout de passer à l’action et de s’inscrire.
En quoi un retour aux études peut être satisfaisant?
Éliane : C’est satisfaisant, parce qu’on le fait pour soi, pour notre développement professionnel, mais aussi personnel. On peut facilement faire des liens entre les notions apprises en classe et notre quotidien. Pour ma part, j’ai rapidement vu une évolution dans mon travail où j’ai pu concrètement appliquer mes apprentissages.
Quels conseils aurais-tu pour quelqu’un qui souhaite retourner aux études tout en travaillant à plein temps?
Éliane : De le faire pour soi et de prendre une chose à la fois. On peut parfois se demander comment nous allons arriver à concilier le tout, mais on finit par se trouver une routine. Notre capacité d’adaptation est toujours surprenante.
Dans tes mots, quelle est ta définition du bien-être?
Éliane : Pour moi, le bien-être c’est d’avoir envie de se lever le matin peu importe ce que nous avons à l’horaire. C’est aussi de maintenir un certain équilibre entre le professionnel et le personnel.
Pour en connaître plus Éliane et son parcours, visitez son LinkedIn.
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