Né de la passion de Michel Labrecque pour l’audio, Doki Doki est un studio de création musicale et sonore au cœur de Québec. Ici, chaque son compte, chaque silence parle, et chaque projet devient une œuvre unique.
Nouveau départ
Vétéran de la création audio, Michel Labrecque a dirigé un studio de postproduction à Montréal pendant près de 25 ans. En 2015, l’occasion s’est présentée de lancer une branche à Québec, et l’année dernière, une nouvelle opportunité s’est offerte : celle de vendre son studio montréalais. La boucle se boucle avec le rachat du studio de Québec, pour se concentrer à sa région natale et à 100% à sa passion première — la création musicale et sonore. Avec cette transition est venu un audacieux rebranding, orchestré en collaboration avec l’agence No Fixed Address de son ami de longue date, Jean-Philippe Dugal.
Ensemble, ils ont conçu une identité visuelle qui incarne l’essence même de Doki Doki: créativité, collaboration, humanité. «Ce n’était pas qu’une question de changement de logo, explique Michel. C’était réaffirmer notre vision et notre mission.» La nouvelle identité, inspirée par l’onomatopée japonaise «Doki Doki», évoque le son du battement de cœur, symbolisant l’émotion et l’excitation que le studio de Québec insuffle à chaque projet. Pour Michel, ça se traduit par l’effet «wow».
Nouveaux horizons
Initialement concentré sur le jeu vidéo et l’animation, Doki Doki a depuis élargi ses horizons. Ce rebranding a ouvert de nouvelles portes, attirant l’attention des agences de publicité et des sociétés de production. «Avec ce rebranding, on sent un nouveau “hype”. Il y a une place pour un studio comme le nôtre, avec notre approche unique, ici à Québec. Les agences viennent frapper à notre porte, d’abord par curiosité, et puis elles reviennent encore», révèle le président, tout sourire.
Aujourd’hui, le studio transpose avec aisance son expertise d’une plateforme à une autre. Que ce soit pour le jeu vidéo, l’animation, la publicité, la radio ou la postproduction télé, le savoir-faire de Doki Doki s’adapte et s’enrichit. «L’expérience acquise dans le jeu vidéo et l’animation nourrit notre créativité en publicité, et vice versa. Les jeux vidéo ressemblent de plus en plus à des films avec des cinématiques de grande envergure, où notre expertise en postproduction télé et cinéma trouve tout son sens. Tout est interconnecté.»
«Notre objectif est de surprendre nos clients en allant au-delà de ce qu’ils imaginaient», confie Michel. Récemment, le studio a signé l’audio des projets notables : le jeu vidéo en réalité virtuelle No more Rainbows de SQUIDO studio, les séries Cracké du studio d’animation SQUEEZE diffusées dans plus de 200 pays et territoires ainsi que le jeu vidéo Ship of Fools de FIKA productions. Michel laisse aussi entendre que des projets internationaux sont en gestation, mais garde le mystère pour l’instant (à notre plus grand dam!). Depuis quelques mois, le studio collabore également avec l’agence Récréation (salut Fred!), partageant la même ville, mais aussi des valeurs similaires et une vision commune.
Petite équipe, grandes ambitions
«Petite équipe aux grandes ambitions», aime dire Michel. Son studio fonctionne avec une poignée de pigistes et d’employé·es exceptionnel·les. Pourtant, leur travail colossal donne l’impression d’une grosse équipe. Stupéfait, un client a même souligné cette prouesse, raconte-t-il. C’est une fierté de voir son travail résonner si fort, de voir le reflet d’une équipe plus grande que nature, même quand on peut compter l’équipe sur les doigts d’une seule main.
Chez Doki Doki, le processus créatif (et collaboratif) est souvent inspiré par l’univers visuel du projet — storyboard, couleurs, histoire, personnages. L’objectif ? Surprendre et émerveiller. L’écoute des clients est au cœur de cette démarche, explique Michel. Le studio ne se contente pas de comprendre leur vision, il la dépasse. Que le client ait une idée précise en tête ou qu’il ait besoin de l’expertise du studio pour le guider, l’objectif est de créer ce fameux «Doki Doki», cet effet «wow» qui repousse les limites de chaque projet. Pour Michel Labrecque, le son ne se limite pas à accompagner les images, elle est 50% de l’expérience utilisateur, un aspect souvent sous-estimé, mais essentiel à la réussite d’un projet.
L’avenir de la création sonore
Pour le président du studio, l’avenir de la création sonore est prometteur, à condition de rester curieux·se et ouvert·e aux innovations. Chez Doki Doki, l’intelligence artificielle a trouvé sa place pour des tâches techniques comme la correction d’enregistrements, mais Michel insiste : «L’IA est un outil fantastique, mais elle ne remplacera jamais l’émotion humaine. Nous l’utilisons pour nous perfectionner, pas pour remplacer le travail artisanal.» En privilégiant une approche artisanale, Doki Doki veille à ce que chaque son, chaque note, résonne avec l’émotion et l’intention voulues. Fidèle à sa mission, le studio élève chaque projet, un battement de cœur à la fois.
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