MangoLab, c’est l’histoire de deux professionnels qui souhaitaient prendre un nouveau départ. Née en 2020 de manière tout à fait organique, l’agence à taille humaine accompagne sa clientèle depuis maintenant trois ans dans la résolution de problèmes divers. Discussion avec Marcos Gutierrez Costa, cofondateur, chef de la direction et associé de MangoLab.

De beaux-frères à partenaires d’affaires
Marcos Gutierrez Costa est un passionné de sport; un athlète et entraîneur qui, à priori, n’était pas prédisposé à se lancer dans l’univers numérique. Or, c’est dans le cadre d’un mandat à titre de consultant chez Décathlon qu’il a découvert toutes les possibilités que celui-ci avait à offrir sur le plan humain. Et s’il pouvait se servir de la technologie pour aider les gens et les entreprises?

Parallèlement, son beau-frère amorçait une réflexion semblable. Ingénieur de formation, Alexander Encinas Palomino venait de devenir papa et rêvait d’une carrière qui lui permettrait de s’épanouir pleinement, de concilier aisément ses vies familiale et professionnelle.

Se retrouvant tous les deux à la croisée des chemins, Marcos et Alexander, ont entrepris de monter leurs portfolios ensemble… pour finalement découvrir qu’ils travaillaient très bien, ensemble. Possédant des formations, des expertises et des personnalités parfaitement complémentaires et des valeurs en tous points compatibles, les beaux-frères se sont alors lancés en affaires, en pleine pandémie, avec l’intention de donner un sens à leur travail.

«MangoLab a été conçue dans l’optique d’aider les gens, affirme Marcos Gutierrez Costa. Pendant la pandémie, on sentait que beaucoup de personnes étaient perdues, manquant de repères ou d’expertise. Alex et moi voulions être là pour les conseiller et les aider à résoudre leurs problèmes grâce à la technologie numérique.»

mangolab

De duo dynamique à quatuor énergique
MangoLab incarne tout simplement la volonté de ses deux fondateurs de changer les façons de faire les choses.

«Nous voulions créer un environnement qui favorise l’autonomie et dans lequel tout le monde se sent bien», poursuit le chef de la direction.

Grand rêveur au sens entrepreneurial aiguisé, Marcos cultive les relations d’affaires depuis les balbutiements de son agence. Alexander, éternel cartésien à l’esprit rationnel, gère quant à lui les opérations de main de maître. Ce sont ces compétences, à la fois opposées et complémentaires, qui leur ont permis de rapidement bâtir des relations solides et de conseiller leur clientèle non seulement d’un point de vue numérique, mais aussi pour l’ensemble de leur stratégie, vision et valeurs. Toutefois, après quelques mois et de nombreux essais-erreurs, les cofondateurs ont conclu qu’il leur manquait un·e spécialiste technique. Et c’est là que Tony Chheng s’est joint à l’équipe à titre de travailleur autonome.

«Après deux projets avec Tony, je me suis assis avec lui et je lui ai confié que je me voyais mal continuer à travailler avec lui comme pigiste, se souvient Marcos. Il était tellement investi et croyait fermement en notre vision d’environnement favorisant l’épanouissement.»

C’est ainsi que Tony Chheng est devenu directeur de la technologie et associé de MangoLab, apportant à l’agence et à son éventail de clients son expertise pointue en programmation. Puis, six mois plus tard, c’est Mathieu Gasse-Forget qui a complété le quatuor que l’on connaît aujourd’hui à titre de directeur de la création et associé.

«Mathieu est venu combler un besoin clé de l’entreprise; celui du design et de l’image de marque, explique Marcos. Il est aussi un as des relations publiques. C’est un partenaire précieux dans le maintien et la croissance de nos relations d’affaires ainsi que dans la qualité des solutions numériques que nous offrons. »

De transformation numérique à accompagnement humain
Malgré un essor rapide, MangoLab continue de se distinguer par sa taille et sa communication humaines. Un modèle parfait pour les clients qui aiment la proximité et l’échange d’idées.

«Nous cultivons des liens très étroits avec notre clientèle. Nous sommes accessibles et capables de dire les choses de manière directe et transparente afin de défier le statu quo, affirme Marcos Gutierrez Costa. Nous avons aussi la capacité de personnaliser tous les produits que nous livrons. Aucun de nos projets ne se ressemble parce que nous nous assurons d’effectuer une analyse en profondeur de l’entreprise et des gens qui la composent. Cette analyse se reflète dans le produit final.»

MangoLab offre un accompagnement complet en transformation numérique, incluant l’audit, la stratégie, la création, le design UX et UI, la programmation, l’hébergement sécurisé, les campagnes publicitaires et l’analyse de performance. L’agence épaule notamment l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec dans sa stratégie numérique visant à stimuler la croissance de son programme en agriculture en pleine pénurie de main-d’œuvre, un projet qui s’est déployé en trois phases. D’abord, le site web de l’Institut lancé en 2021 qui cumule entre 10 000 et 15 000 visiteurs par mois. Puis, la campagne Portes ouvertes réalisée à l’automne 2022 qui a généré entre 125 et 150 inscriptions aux Journées portes ouvertes et obtenu un taux de conversion de 8,4 %.

Et, finalement, plus tôt cette année, le lancement de la page d’atterrissage du Plan d’agriculture durable. À elle seule, cette page accueille entre 1 000 et 1 250 visiteurs par mois, avec un taux de conversion variant de 5 à 7,5 %, et ce de manière entièrement organique.

«L’objectif de cette page était de favoriser l’accessibilité au perfectionnement dans le milieu agricole via divers cours en ligne, hybrides ou en présentiel, explique Marcos. Les résultats démontrent que nous avons été en mesure de concevoir une expérience utilisateur basée sur les données, fonctionnelle, esthétique et, surtout, qui donne envie de s’inscrire.»

Compte tenu de sa nature organique, MangoLab est en constante évolution. Tranquillement, le quatuor se fixe de plus en plus de buts non lucratifs, comme redonner à la relève ou favoriser la santé mentale de ses membres. Sachant que les entrepreneur·ses sont grandement à risque de souffrir d’épuisement professionnel, Marcos et ses collègues ont entrepris de créer un «Safe Space», c’est-à-dire un espace ouvert de discussion qui, pour le moment, n’est ouvert qu’aux quatre associés, mais qui pourrait être appelé à s’élargir.

«L’entrepreneuriat, c’est très stressant et rempli d’incertitude, admet le chef de la direction. Il était donc très important pour nous de ramener le côté humain de l’avant en permettant à chacun de parler de ce qui le préoccupe en toute transparence, de sortir le méchant pour continuer d’être l’agence où tout le monde se sent bien.»

Une agence humaine, pour les humains.

mangolab 2

D’où vient le nom mangolab ?
Marcos et Alexander sont tous deux originaires du Pérou. Ayant dû quitter leur pays natal, ils n’ont cependant jamais oublié leur culture latine. Dans le monde du numérique un peu froid, les beaux-frères ont voulu apporter chaleur, couleur et saveur. Une saveur qui allait représenter leurs racines, celle de la mangue ou mango en espagnol. Et lab ? Lab pour laboratoire où l’innovation et les idées sont sans limites.