Même vision d’affaires et même désir d’améliorer les processus et d’imaginer les meilleures stratégies, l’agence marketing Solocom est restée fidèle à ce qu’elle a toujours été, bien qu’elle célèbre cette année son 35e anniversaire. Effectivement, pourquoi changer une formule gagnante ?
Dès les premières minutes de la discussion, Philippe Jacques, fondateur de Solocom également président et stratège en chef, tient à préciser une chose : bien que l’identité de Solocom ne s’est pas transformée après toutes ces années, l’agence a bien évidemment dû s’adapter à l’accélération des processus. «Quand j’ai commencé ma business, juste imprimer une publicité papier, ça prenait au moins 20 jours ouvrables. Aujourd’hui, tout est super rapide. Mais est-ce que l’humain derrière le travail a vraiment changé ? Pas vraiment. Je peux dire avec du recul que peu importe comment les choses évoluent, on est toujours capable de s’accoutumer et de transformer nos façons de faire pour obtenir les meilleurs résultats.»
Philippe Jacques
Au fil de ses nombreuses expériences professionnelles, Philippe Jacques a développé une fine compréhension des enjeux de sa clientèle et poursuit aujourd’hui une mission bien définie : accroître la performance des entreprises en réduisant l’écart avec leur marché. «À un moment, je me suis rendu compte que j’avais envie d’aider les entrepreneurs. Je voulais me concentrer sur le B2B pour les rapprocher de leurs marchés, pour qu’ils puissent réaliser leur rêve d’affaires. Et c’est vraiment ce qui m’a amené à fonder Solocom», explique le président.
Après plus de trois décennies, l’offre de l’agence s’est quelque peu affinée, et Solocom à ajouté aux volets stratégie et design graphique des services d’accompagnement numérique. «La technologie est très accessible, mais amène aussi un certain morcellement, donc ce qui est important maintenant, c’est d’acquérir les bonnes connaissances pour établir la pertinence et la séquence de l’utilisation des outils numériques qu’on utilise dans nos mandats. Parfois, un client peut vouloir attirer l’attention en déployant toutes les campagnes numériques possibles, mais pour lui, ça ne sera pas nécessaire d’aller dans cette direction. Il faut d’abord définir avec précision son identité, son marché et ses besoins, pour mettre en place des stratégies qui vont démontrer une réelle efficacité», croit Philippe Jacques.
Le succès d’un coffre marketing bien utilisé
Au quotidien, le fondateur est accompagné de sa fidèle équipe composée d’une dizaine de professionnel·les – qu’il nomme «ses piliers» – dont certains membres y sont depuis de nombreuses années, notamment Suzanne Morisset, directrice studio, et Marc Goudreau, vice-président, création et associé. «J’ai toujours été un gars d’équipe et j’ai voulu garder l’agence petite et connectée, parce que je voulais continuer à participer au travail, à m’impliquer dans la refonte des marques. Je suis aussi toujours allé chercher des expertises complémentaires à celles que nous avons à l’interne, pour mieux être accompagné dans les projets. On a été capables au fil des ans de prendre de très gros dossiers, parce que le noyau de l’agence est exceptionnel.»
Outre l’efficacité démontrée de son équipe, Solocom se démarque de la concurrence depuis plus de 30 ans, parce qu’elle a toujours eu le désir de voir les entreprises progresser, de s’engager réellement à atteindre le succès. «On a pratiquement toujours été en croissance continue. À un certain moment, on s’est repositionné pour mieux aligner notre offre. Pour nos clients, c’est la même chose, on veut beaucoup pour eux, on veut que ça fonctionne, voir du retour sur investissement. Des clients américains sont aussi venus vers nous, ils nous ont fait confiance pour repositionner leurs compagnies et les propulser dans leur marché. Ces contrats ont contribué à solidifier notre crédibilité dans l’industrie», précise Philippe Jacques.
Avec son service intitulé Marketing 4,0 – le lab, Solocom vise à imaginer un écosystème marketing performant pour les marques avec qui elle collabore par l’entremise de différents canaux. «L’idée de ce service est de jumeler les outils du coffre marketing, donc ceux du traditionnel et ceux du numérique, pour les faire cohabiter et être ensuite capable de mesurer les résultats. On mise beaucoup sur le Account Based Marketing (ABM), qui est de mettre en place plusieurs actions pour s’assurer de rentrer en contact avec les cibles potentielles, afin qu’elles voient immédiatement la pertinence de notre offre et sa différenciation. Je pense que c’est une pratique extrêmement efficace.»

Un exemple d’ambition
En 2024, Solocom amorcera l’ambitieux projet de renouvellement de son image en plus de la revitalisation de son site web. Parce qu’il faut bien montrer l’exemple, non ? «Oui c’est certain (rires). On va travailler sur la fondation de notre marque, viser sur un accroissement des ventes via le ABM, et finalement optimiser notre coffre à outils. Ça peut être, par exemple, notre contenu ou bien notre site web, qui est un vendeur qui ne dort jamais.»
En conclusion, chez Solocom, la clientèle doit partager la même ambition que l’agence, précise son fondateur, cet engagement à toujours se dépasser bien ancré dans son ADN depuis les débuts. «Quand je regarde en arrière, c’est une grande fierté pour moi d’être parti de 0, d’être entré dans des war rooms pour acquérir des clients importants. Mais ce qui me fait le plus sourire, c’est de savoir qu’on a accompagné des compagnies dans leur changement d’image et qu’elles ont ensuite vu leur chiffre d’affaires tripler, de réaliser que les résultats sont vraiment au rendez-vous.»