Elisabeth Charland, conseillère principale, marketing, événements et commandites, Club des petits déjeuners
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- Ton/tes hobbies préférés: Partir dans la grande nature sur mon skidoo et jouer dans la neige. Il n’y a rien de mieux pour découvrir des gens et des coins de pays différents.
- Quel conseil donnerais-tu à la relève? Dans le domaine événementiel, malgré toutes les préparations et les précautions qu’on prend, il y a toujours des imprévus. Alors je conseille aux jeunes se mettre « dans le trouble » le plus vite possible pour activer leur système D !
- Quel est le plus grand risque que tu as pris? À 37 ans, j’ai décidé de commencer à jouer au hockey avec d’autres hockey moms sans même savoir patiner ce qui m’a valu le surnom de Bambi ! Après trois saisons et deux blessures, j’ai accroché mes patins, mais je n’ai pas de regret !
- Une chose qui te motive particulièrement: Sentir la flamme philanthropique s’allumer chez les participants et les commanditaires. Quand ils sortent d’un événement heureux et motivés à porter la cause, là je sais que j’ai réussi!
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L’événementiel a toujours fait partie de ma vie. Avant même d’entamer mes études en communication, j’ai occupé divers emplois, allant d’animatrice de camp de jour à mascotte des Jeux du Québec (j’étais une des peanuts de l’écureuil). Cependant, mes premiers pas dans la communication ont réellement eu lieu en tant que conseillère dans un OBNL, où j’ai soutenu des initiatives durables pour améliorer l’offre alimentaire, en réponse aux enjeux de santé publique et de nutrition.
Ensuite, j’ai franchi le cap en agence, où l’événementiel est rapidement revenu sur mon chemin. À l’agence Brad, nous gérions plusieurs comptes dans le secteur vinicole, ce qui m’a permis d’organiser des événements de dégustation et de représentation. L’un des projets marquants fut la création du tout premier wine truck au Québec. Mais c’est lors de l’organisation d’un événement pour le 50e anniversaire d’un partenaire que j’ai su que le marketing expérientiel était ma voie. En quelques semaines, nous avons mis en place une fête hivernale avec un marché extérieur et des dégustations locales, un événement qui a marqué les esprits et confirmé ma passion pour ce domaine.
Mon parcours a pris un tournant décisif avec le Club des petits déjeuners, où j’ai eu la chance de repenser les stratégies d’événements et de commandites. En révisant complètement l’approche existante, j’ai contribué à maximiser les sources de revenus et à augmenter la rentabilité des événements. En quelques années, les revenus issus des événements ont presque doublé. La créativité a toujours été au cœur de mes projets, avec des initiatives comme le Défi Fat Bike, un événement signature du Club, né d’une idée d’un partenaire. La 4e édition aura d’ailleurs lieu le 22 mars prochain dans les Laurentides.
Ce qui rend mon métier si enrichissant, c’est avant tout les relations humaines. Tout ce que j’ai accompli, je ne l’ai pas fait seule. Cultiver des partenariats solides est essentiel pour réussir ensemble, que ce soit avec les participants, les membres de comité, les commanditaires ou les employé·es du Club.