Julie Fortin, coprésidente de SOM inc.

Julie est une leader exceptionnelle. Elle se distingue particulièrement par son empathie et sa capacité d’écoute, qualités qui alimentent sa gestion efficace et humaine de l’entreprise. Pédagogue accomplie et mentore chevronnée, elle réussit à créer une cohésion d’équipe, tout en reconnaissant les contributions de chacun. Quête d’excellence, rigueur exemplaire et chaleur humaine présentent une combinaison surprenante, mais toute l’équipe s’entend pour dire qu’elle possède bien ces précieux atouts! En effet, Julie nous incite à exceller tout en sachant maintenir un climat de travail optimiste et motivant. Très engagée dans la communauté et dévouée à son travail, Julie est une femme inspirante et très appréciée de tous ceux qui ont la chance de la côtoyer!

– Stéphanie Leblond et l’équipe des ressources professionnelles

• Quel est le plus grand risque que tu as pris? Devenir entrepreneure (et contracter une énorme dette!) quand, enceinte jusqu’aux oreilles, tout mon corps me criait: «sécurité!». Un risque que je n’ai jamais regretté. Je suis entourée d’une famille et d’une équipe extraordinaires. C’était un «beau» risque.
• As-tu une superstition? Ce serait tellement contraire au caractère scientifique de mon métier! Non seulement je n’en ai aucune, mais je me fais un devoir de réfuter toutes ces croyances irrationnelles dès que j’en ai l’occasion… c’est plus fort que moi.
• Qu’est-ce qui t’inspire? Je suis particulièrement inspirée par la donnée, sous toutes ses formes: structurée ou non structurée, textuelle ou chiffrée. J’aime à penser que chaque décision d’affaires importante devrait s’appuyer sur des données probantes.  
• As-tu eu un·e mentor·e? J’ai eu plusieurs figures importantes dans ma carrière, en particulier des femmes fortes. Je profite de cette tribune pour nommer et remercier l’une d’entre elles, qui a exercé une belle influence sur mon parcours: madame Monique Landry.

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Mes études à l’ENAP m’ont naturellement menée vers un poste dans la fonction publique en début de carrière. Il y avait peu d’emplois disponibles à l’époque (les temps changent!) et j’avais fièrement réussi le processus conduisant aux rares places permanentes.

La sécurité d’emploi n’ayant toutefois jamais été un critère important pour moi, c’est aussi à ce moment, ironiquement, que j’ai bifurqué pour entreprendre des études de troisième cycle. S’en est ensuivi un parcours varié où j’ai essentiellement saisi les opportunités qui me faisaient progresser intellectuellement et professionnellement : coordonnatrice d’une équipe de recherche, chargée de cours à l’université, consultante auprès d’organismes gouvernementaux et de grandes entreprises.  

Je n’ai jamais eu d’objectif de carrière, si ce n’est d’être bien, d’avoir le sentiment d’être à ma place. Mon arrivée chez SOM en 2007 a d’ailleurs été une révélation: je joignais une entreprise à taille humaine, avec des valeurs qui correspondaient parfaitement aux miennes, qui offrait un milieu de travail à la fois sain et stimulant. D’abord embauchée pour un an… je n’en suis jamais partie. Et comme dirait l’autre, j’ai tellement aimé le produit, que j’ai acheté la compagnie!  

Je n’aime pas le spotlight, mais j’ai accepté de me prêter au jeu de cet article pour deux raisons: mettre en lumière une entreprise que j’adore et, peut-être, inspirer celles ou ceux qui n’ont pas de plan de carrière défini ou de voie toute tracée. C’est bien, aussi, de lâcher prise.

J’aurai 50 ans cette année et je les porte avec fierté. SOM a le vent dans les voiles, je suis en santé, j’ai une famille aimante et je suis entourée de collègues inspirants. Finalement, ce n’est pas le parcours qui compte, mais là où il nous mène.