Chez Grenier aux nouvelles, nous avons la fortune d’avoir une culture d’entreprise axée autour du télétravail. Connexion Internet, check. Ordinateur portable, check. Casque d’écoute, check. C’est couci-couça tout ce dont mes collègues et moi avons besoin pour bosser de « 9 à 5 » du lundi au vendredi en mode « délocalisation ». Cela nous permet notamment de travailler depuis n’importe où — de Montréal à Otterburn Park en passant par Sorel ! Ou qui sait, Paris, ou encore Madrid un de ces jours ?
Désignant le travail accompli à l’extérieur d’un bureau traditionnel grâce aux outils de télécommunications et d’un ordinateur, le télétravail ne date pas d’hier. La notion du télétravail est apparue aux États-Unis dans les années 1950, dans un ouvrage de Robert Wiener. Concepteur de la cybernétique, le mathématicien fait référence à un architecte vivant en Europe qui supervisa la construction d’un immeuble aux États-Unis. Ce n’est toutefois qu’en 1973 que le terme « telecommuting » fait son apparition grâce à l’ingénieur en télécommunications à la NASA, Jack Niles, qui prévoyait une migration des travailleurs du bureau vers le domicile grâce à la technologie. Fast forward en 2019 : voici 5 avantages d’avoir une équipe 100 % mobile au sein d’une organisation.
1. Gain de temps
Le télétravail présente de solides avantages pour les salariés. Comme ces derniers n’ont plus à faire la navette matin et soir pour se rendre sur les lieux du travail, ils gagnent en temps — 40 minutes en moyenne — et peuvent ainsi mieux gérer leur quotidien, dont la conciliation travail-famille. Selon une enquête de RH Kronos, en France, le temps de travail augmenterait de 2,5 % pour les télétravailleurs — un bénéfice non négligeable pour les entreprises. Toujours selon cette étude, les compagnies qui ont adopté le télétravail ont vu une réduction du taux d’absentéisme, soit une baisse de 5,5 jours par an. Win-win autant pour le salarié que pour l’employeur.
2. Motivation et productivité
Rien de mieux pour la productivité et la concentration qu’un espace peu ou pas dérangeant, ce qui n’est pas toujours le cas dans les environnements de travail actuels, souvent à aires ouvertes. Les discussions entre collègues qui s’étirent ou la nuisance sonore sur le lieu de travail se trouvent grandement réduites en télétravail. Qui dit moins d’interruptions et moins de distractions dit plus de rendement ! Pour ce faire, il est toutefois essentiel d’aménager un espace de travail adapté. Selon l’enquête de Kronos, l’augmentation de la productivité s’équilibre à 22 %, alors que l’Obergo stipule que 86 % de ses répondants constataient une meilleure productivité. Enfin, l’étude sur le télétravail menée en 2018 par Malakoff Médéric indique une plus grande efficacité dans le travail des télétravailleurs à 87 %. Travailler de chez soi > travailler au bureau.
3. Réduction des dépenses
Le salarié sauvera sur les coûts de ses déplacements — essence, stationnement, abonnement au transport en commun, etc. Il en va de même pour les lunchs au restaurant, l’habillement pour le travail, les cafés, et ainsi de suite. L’employeur peut aussi faire des économies monstres, car un bureau fixe par employé ne sera plus nécessaire. Il peut ainsi économiser sur l’ameublement et l’espace des locaux, allant jusqu’à 30 %. Aux États-Unis, le cabinet de conseil en marketing Convince & Convert (C&C), réalise entre 4500 $ et 36 000 $ par employé par année, grâce aux économies réalisées sur la location d’espaces de bureau. Le télétravail attire également nombre de travailleurs, et a donc un impact positif sur l’image des organisations qui le mettent en place. La flexibilité de l’horaire permettra aussi la rétention des talents, ce qui réduira les coûts de formation de nouveaux employés. Tout le monde en tire profit!
4. Faible empreinte écologique
Le télétravail est plus écologique, puisqu’il évite aux salariés de prendre leur voiture pour aller au travail. Moins de déplacement oblige, on réduit son empreinte carbone : près de 30 % par salarié. Selon Global Workplace Analytics, si chaque travailleur américain passait la moitié de sa semaine avec ce mode de travail, les émissions carbone seraient réduites de 51 millions de tonnes métriques ! Si plusieurs organisations pouvaient considérer le télétravail, ce serait un bon pas pour la planète.
5. Meilleure qualité de vie
Le travail à domicile se porte comme un vecteur de qualité de vie au travail. Selon l’enquête de l’Obergo sur l’impact du télétravail, 95 % des répondants indiquaient une amélioration par rapport au gagne-pain traditionnel. Effectivement, en créant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, les télétravailleurs ont une qualité de vie bonifiée. Employé satisfait au travail, employeur heureux aussi!
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Tous ces points positifs sont mirifiques, mais qu’en est-il de la cohésion de l’équipe, me direz-vous ? Une fois par semaine, l’équipe du Grenier se retrouve virtuellement en vidéoconférence, histoire de se mettre à jour et (se voir !) un peu. On utilise aussi différentes plateformes collaboratives afin de nous permettre d’être connectés auprès de nos collègues, et ce, au quotidien. Les 5 à 7 et autres occasions de rassemblements contribuent pas si mal non plus à faire du team building ! ;)