Il faut beaucoup aimer les adjointes exécutives pour en faire de sa profession, sa priorité. Il y a cinq ans, Vanessa Mongeau a eu le coup de cœur pour elles et a décidé de lancer son agence spécialisée dans le recrutement d’adjointes exécutives. Mais pourquoi donc avoir opté pour un seul créneau ? Facile, à elles seules, les adjointes exécutives forment tout un monde*.
Des alliées essentielles
Vanessa raconte qu’être adjointe exécutive, c’est être le prolongement d’un supérieur : « Les adjointes sont complémentaires au gestionnaire. Ainsi, le “fit” est extrêmement important ». Créer des matchs parfaits exige d’analyser en profondeur les profils et surtout, de parler amplement avec les gestionnaires : « C’est difficile de remplacer une adjointe en poste depuis plusieurs années, car la structure du poste et la relation entre les parties sont solidement établies. Et, quand une entreprise se dote d’une adjointe pour la première fois, il faut bien coacher les gestionnaires afin de vérifier leurs besoins et s’assurer qu’ils sont prêts à ce que quelqu’un gère leur agenda », explique Vanessa. Une fois les besoins précis du gestionnaire identifiés, L’indispensable recrutement peut partir en chasse. Comme la firme est hyper spécialisée, elle ne part jamais de zéro, car elle possède une liste bien étoffée de candidates potentielles à contacter ou recontacter pour pourvoir un poste à son image.
Vanessa Mongeau
Crédit photo : Frédérique Menard Aubin
Des alliées remplaçables
Les adjointes sont-elles essentielles ou non ? Bien sûr qu’elles le sont, on l’a affirmé d’entrée de jeu. Par contre, une bonne adjointe peut aisément travailler dans un milieu ou un autre, à moins que le domaine soit vraiment spécialisé. L’indispensable recrutement reçoit beaucoup de références. Cela aide évidemment au repêchage, mais gérer des humains demeure une science imparfaite. Alors, il arrive que des situations hors du contrôle de tout un chacun gâchent le scénario. En tant que chasseur de têtes, il faut être prêt à faire face à toutes les éventualités. Le secret pour réduire le facteur d’erreur ? L’engagement. « L’indispensable recrutement tisse des liens très serrés avec les clients et les candidates. Nous avons bâti notre réputation sur notre spécialisation en recrutement d’adjointes de haut niveau. Lorsque les clients nous confient un mandat, 100 % du temps, nous trouvons la candidate idéale. Quant aux adjointes, elles profitent d’événements organisés à leur intention et d’un réseau actif qui les mettent en lumière, car elles sont souvent dans l’ombre », relate Vanessa. La jeune gestionnaire n’a pas la prétention d’avoir changé la profession d’adjointe ni de l’avoir redorée à tout jamais, mais avec son équipe, elle y travaille jour après jour. Même les gestionnaires contribuent à la valorisation de la profession, car ils connaissent leur valeur et leur importance.
Des alliées bien-aimées
Vanessa et son équipe aiment tellement les adjointes qu’elles en ont même déjà déniché une pour un Rabin : « On fait de la chasse de têtes pour de très grandes entreprises comme Air Canada, Ivanhoé Cambridge, Keurig comme on en fait pour des PME telle que Crevier ou des entreprises de deux employés, par exemple. Tout dépend de la charge de travail du gestionnaire ». Et, comment ça marche le recrutement d’adjointes ? D’abord, les postes sont affichés sur le site de L’indispensable recrutement, mais les clients restent anonymes pour éviter de faire mal paraître les entreprises, notamment les très grandes qui sont souvent en recrutement, non pas parce que le taux de roulement d’adjointes est élevé, mais bien parce qu’elles ont plusieurs besoins à combler. Dans la plupart des cas, une décision d’embauche sera prise après avoir rencontré 4 candidates présentées par L’indispensable recrutement qui filtre les candidatures au préalable. À l’étape de la rencontre, les compétences ont été examinées, il s’agit donc du test ultime pour voir qui des candidates correspond le mieux aux valeurs du gestionnaire. À cela, Vanessa déclare : « Dans le doute, il faut s’abstenir. Quand on ne sent pas que ça clique, il faut le dire et ce n’est pas plus grave que ça, car ça n’enlève rien aux personnes. Quand on cherche une adjointe, il faut prendre son temps et ça peut être long avant de trouver. Cela fait partie du processus et c’est normal et correct ainsi ».
Vanessa conclut : « Le marché des adjointes à Montréal est impressionnant. Je vais voir ce qui se passe ailleurs sur la planète et le Québec n’a rien à envier aux autres ».
*L’usage du féminin dans cet article vise à alléger le texte. 98 % des adjointes exécutives sont des femmes. :-)