Les Rendez-vous de la création de contenu annoncent une programmation audacieuse pour ceux·celles qui créent avec (et malgré) l’IA.
Le 14 mai prochain, en virtuel, se tiendra la deuxième édition du Sommet IA et Création, un événement qui réunit créateur·rices, stratèges, pigistes, artistes visuels et curieux·euses du changement autour d’une question simple, mais essentielle : comment continuer à créer quand tout change sous nos pieds ?
Co-organisé par David Pieropan (Sparkling) et Audric Gagnon (Penguin / Experimenting.ai), ce sommet misera sur une approche terre-à-terre, sensible, mais lucide. Moins de promesses techno, plus d’expériences vécues.
Créer avec l’anxiété avec Julien Vallée
Réalisateur acclamé à l’international, Julien Vallée s’impose comme un des créateurs québécois les plus influents. Il sera en ouverture du Sommet avec un talk personnel et brut.
Julien partagera ce que peu de créateur·ricess osent dire à voix haute : le choc, le doute, l’essoufflement… mais aussi la réinvention. « On a vécu un tsunami créatif. Il fallait soit le subir, soit apprendre à surfer », dit-il. Son témoignage, à la fois personnel et visuel, explore comment lui et Ève Duhamel ont choisi de transformer l’incertitude en matière première. Entre hallucinations IA, retour au « craft » et posture critique, Julien nous montre comment garder son cap sans renier son essence.
Panels immersifs, humains, sans flafla
Une série de panels viendra compléter la programmation, chacun avec une approche unique :
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One Person Band : Créer une marque et un univers en solo, avec Phil Kyprianou (Café Goth Rider) et Elias Djemil. Deux créateurs qui prouvent que l’IA n’enlève pas la touche humaine… elle l’amplifie.
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Créateurs sous pression : Avec Guillermo Castellanos et Christian Beltrami, on décortique les attentes irréalistes, les prompt fails, et comment remettre du sens dans la production créative.
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Survivalisme open source : Le photographe Albert Zablit nous ouvre le capot de ses modèles entraînés maison. Pas de plateformes, pas d’API, juste du contrôle total. « Faire de l’IA, c’est souvent 20 heures de tests pour 10 secondes de magie. »
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Créateurs augmentés : Alycia Rainaud (maalavidaa) et Marika D’Auteuil (illusorybeautyl) discutent de solitude créative, de beauté glitchée et de comment rêver à nouveau dans un monde prompté.
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Projection 2030 : En clôture, Audric et David font le pont entre les apprentissages du jour et les métiers de demain. « L’IA ne redéfinit pas juste ce qu’on produit. Elle change comment on le produit. Et comment on se sent en le produisant. »
Une expérience pensée pour ceux·celles qui pratiquent
« Ce sommet, on l’a pensé pour ceux et celles qui vivent la transformation pour vrai. Les pigistes, les gestionnaires, les entrepreneurs, les artistes, les vidéastes, les gens de comm. » résume David Pieropan. « Parce qu’on pousse les outils comme des solutions miracles, mais personne ne parle de ce que ça fait entre les deux oreilles. »
« Les formations IA, ça épuise. Pas parce que c’est compliqué, mais parce que ça surcharge mentalement. Tu prends 1000 décisions à la minute. L’IA, c’est pas juste un outil, c’est un mode de travail entier qui vient avec sa propre fatigue », souligne Audric Gagnon.
IA = Intelligence Artificielle + Humaine
Ce qui traverse toute la programmation, c’est une conviction : l’IA n’est pas une fin. Elle est une extension. Un levier. « Ce qu’il faut, c’est des idées, de l’émotion, une direction claire. Le reste, les outils IA, ça s’apprend », dit Audric. « Et si t’as une vision, t’as plus d’excuses : tu peux créer à la hauteur de tes ambitions. »
Pour David, c’est aussi une question d’équité créative. « Il faut amener tout le monde dans le bateau. Pas juste ceux·celles qui savent coder ou qui ont un département IA. Et c’est maintenant que ça se joue. »
Pour voir la programmation complète et vous inscrire, cliquez ici.
