Le cabinet de relations gouvernementales et d’affaires publiques Catapulte s’est imposé parmi les grandes entreprises de communications du Québec. Rassemblant aujourd’hui plus d’une vingtaine d’employés, l’entreprise a connu une croissance marquée depuis sa création en 2010. Ce qui la distingue selon son fondateur et sa fondatrice ? Son approche centrée sur l’humain, sa manière de créer des relations durables et de proximité et une vision modernisée de la profession.
Couple en affaires comme dans la vie, Maxime Couture et Sophie Villeneuve se sont connus sur le plancher de l’Assemblée nationale il y a plusieurs années. Leur vision commune et leur connaissance approfondie des rouages politiques les ont finalement amenés à fonder Catapulte communication, un cabinet spécialisé dans l’élaboration de stratégies de communication qui donnent une visibilité aux organisations sur la scène publique comme auprès des différentes instances gouvernementales.
Avec pour principe fondateur « L’humain au cœur des communications », Catapulte se positionne depuis ses débuts comme une entreprise à l’écoute de ses clients. Elle est dotée d’une volonté de comprendre en profondeur les besoins des organisations qu’elle accompagne, explique Sophie Villeneuve. « L’idée était de créer une firme qui allait être à notre image, mais surtout humaine. C’est aussi ce que j’ai retenu de mon passage en politique, l’importance des relations qu’on vient créer. Notre travail est donc de prendre le temps de comprendre la réalité des organisations et des organismes qui ont besoin de composer avec les impondérables de l’État. »
Démocratiser l’accès au gouvernement
La cofondatrice de Catapulte rappelle que « naviguer dans des lois, dans des règlements, dans des pratiques et dans des processus encadrés » peut représenter un défi particulier pour certaines organisations moins outillées dans ce créneau. « Ça prend une fine compréhension de comment fonctionnent les processus, de comprendre la langue de l’État. Donc, on a voulu démystifier cela et collaborer avec des organisations qui ont des missions légitimes, mais qui rencontrent parfois des difficultés à se faire comprendre et à bien faire passer leurs messages », explique-t-elle.
Pour Sophie Villeneuve et Maxime Couture, toutes les organisations, quelle que soit leur taille, méritent d’être entendues. « Cette capacité-là à parler aux gouvernements, je pense que ça a souvent été perçu comme seulement accessible à un petit noyau d’entreprises qui essayaient d’influencer, alors que ce n’est pas ça, le lobbyisme. Le lobbyisme, c’est vraiment de dire : tout le monde a le droit de parler. On a des clients qui sont des OBNL, des associations de directions d’école, des entreprises environnementales. Il faut qu’ils se fassent connaître et reconnaître par le gouvernement. On va donc les accompagner, les soutenir, pour faire rayonner leur mission. Sophie et moi, on pense que la transparence et l’ouverture sont essentielles pour faire émerger des projets porteurs et mettre en lumière des enjeux cruciaux pour la société », explique Maxime Couture.
Une approche territoriale et de proximité qui fait la différence
Les associé·es soulignent que ce qui distingue Catapulte, c’est qu’au moment d’accompagner une organisation, la firme évite de tomber dans le rôle du « consultant qui arrive et vient s’asseoir à la table pour venir annoncer une stratégie ».
Bien au contraire. Les professionnel·les de Catapulte deviennent plutôt des membres à part entière des équipes qu’elle conseille, créant un lien de proximité, explique Sophie Villeneuve. « Et c’est comme ça que nos clients nous perçoivent généralement. C’est un compliment qui nous fait plaisir. Cette capacité de créer des relations en profondeur, je dirais que ça fait partie de notre distinction, et on voit aussi que les gens renouvellent leur confiance en nous. »
Une autre particularité de l’approche du cabinet est sa stratégie territoriale qui mise sur l’ensemble de la province, en passant par la Gaspésie, la Côte-Nord ou encore les Laurentides, explique Maxime Couture. « Contrairement à d’autres firmes qui se concentrent sur les capitales où se trouvent les parlements à Québec et à Ottawa, on a choisi de s’implanter partout sur le territoire. On a aussi élargi notre équipe en allant chercher les talents dans chaque région. Les clients aiment avoir des gens qui ont une compréhension et une connaissance du tissu du développement économique de leur secteur. »
« Dépoussiérer » la profession
Catapulte, c’est aussi dirigé vers une philosophie qui s’éloigne de la « vieille école » du lobbyisme, explique le duo. « On a en tête, par exemple, l’image du lobbyiste qui se tient dans les restaurants de la Grande Allée à Québec (rires). Je pense qu’aujourd’hui, on peut faire ce travail de manière beaucoup plus décomplexée et ouverte », croit Maxime Couture.
Le cabinet de relations gouvernementales veille également à offrir à ses employé·es une équipe que les associé·es qualifient de « jeune et dynamique », un environnement de travail flexible, incluant notamment une autonomie en matière de vacances et d’horaires. « On a une grande flexibilité dans notre modèle d’affaires, un peu différente de ce qui se retrouve dans d’autres formes de cabinets où la performance est beaucoup mise de l’avant. Ce côté-là, celui de « presser le citron », on a essayé de ne pas aller dans cette direction », précise Maxime Couture.
Catapulte comprend également un studio intégré incluant un volet web, offrant ainsi des services de communication visuelle et numérique. « On a des gens qui travaillent avec nous pour faire vivre des documents, pour créer une image de marque pour des clients qui ont ce besoin. Rares sont maintenant les présentations qu’on peut seulement déposer sans les avoir travaillées visuellement. Ça prend bien sûr une capacité à faire ressortir les bonnes informations pour capter l’attention du lecteur. Mais on pense que ça vaut la peine de faire l’exercice de créer une identité forte », explique Sophie Villeneuve.
La cofondatrice résume que, pour Catapulte, l’essentiel est de concevoir des messages authentiques qui « touchent le cœur ». « Un ministère, dans le fond, ça n’existe pas. Ce que je veux dire, c’est que oui, ce sont des gens qui suivent des normes et des paramètres, qui suivent des règles, des lois. Mais au final, ça reste des humains. »
Crédit photo : Donald Robitaille