Après à peine quelques heures en affichage et à la radio, une campagne percutante fait jaser de nombreux médias en Mauricie. Emphase Mauricie-Centre-du-Québec a mandaté l’agence Acolyte pour une campagne en trois phases, dont la troisième phase visait à frapper l’imaginaire des gens de la région, afin de faire connaître les services de l’organisme auprès des hommes victimes d’abus sexuels, de leurs proches, et de la population générale.

«On s’est longuement questionné en équipe avant d’oser présenter ces messages à l’organisme. On trouvait les mots crus et durs à lire. Mais lors de notre présentation, notamment au président fondateur qui a été victime d’abus sexuel dans le passé, on a tout de suite compris que la campagne aurait l’effet escompté. Il ne faut pas avoir peur des mots lorsqu’on traite d’un sujet aussi tabou, parce que pour les briser, il faut commencer par savoir les nommer justement», explique Christina Boucher, directrice de la rédaction chez Acolyte.

«Acolyte a réussi à donner une voix forte aux hommes qui vivent avec cette problématique, leur donnant ainsi la chance de connaître notre organisme afin qu’on les aide dans leur cheminement vers le rétablissement. Notre objectif était de se faire connaître et de faire parler de nous, et après avoir donné cette semaine près d’une dizaine d’entrevues à la radio et à la télévision, et répondu à des demandes pour des articles écrits, on peut dire que c’est déjà mission accomplie», ajoute Karine Vallières, directrice générale de l’organisme Emphase MCQ.

Les médias en ont parlé 
Les panneaux installés lundi matin, et les messages radio en ondes le même jour, n’ont pas manqué d’accrocher les yeux et les oreilles de la population mauricienne et centricoise. Déjà, la campagne obtient les résultats escomptés en faisant parler de l’organisme, et en démystifiant les tabous entourant les abus sexuels envers les hommes.

  • «Le mot percutant est très bien choisi. C’est hyper punché, c’est hyper réussi.», Étienne Rivard, animateur au 106,9 Cogeco.
  • «Y a un panneau énorme où c’est inscrit dessus “Je me suis fait violer”. Ça frappe, et j’en ai encore des frissons, ce matin. Ça pique vraiment ta curiosité, autant le panneau qu’à la radio. C’est des publicités choc. On parle beaucoup des abus sexuels envers les femmes, mais on parle très peu des hommes victimes d’abus sexuels. C’est local, on veut sensibiliser notre population ici, pour démystifier et enlever les tabous», Stéphanie Guérette, animatrice au 94,7 Rouge FM.
  • «Cette phase vise à frapper l’imaginaire collectif pour la simple et bonne raison que si nous ne brisons pas ces tabous, nous n’avançons pas. (…) Dans cette démarche, Emphase se positionne comme une ressource présente, reconnue et compatissante, qui les accompagnera tout au long du processus», extrait d’un article du Courriel du Sud.

La campagne, fruit d’une co-création entre l’agence Acolyte et l’organisme Emphase Mauricie-Centre-du-Québec, a débuté cet automne sur les médias sociaux. Elle a ensuite pris vie à travers de nombreux affichages avant les Fêtes, pour culminer avec cette troisième phase choc en janvier, alors que la santé mentale sera sur toutes les lèvres. Des bannières web ont accompagné chacune des phases, pour amener les gens directement sur le site Web de l’organisme afin de trouver l’aide nécessaire ou les informations qu’ils recherchent.
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Crédits
Client Emphase Mauricie-Centre-du-Québec - Karine Vallières
Service-conseil - Emmanuelle Clément
Stratégie & création - Vincent Bergeron, Christina Boucher, Pascal Petit, Myriam Roy
Infographie - Camille Martel, Pascal Petit
Médias et numérique - Cédric Benoît, Marie-Karelle Croteau
Relations de presse - Christina Boucher
Production radio - Yannick Philibert