Selon l’Indice mensuel de bonheur au travail d’ADP Canada, le bonheur des travailleur·euses a diminué en mars. L’ensemble des indicateurs secondaires signalent une baisse par rapport à février et se situent en deçà des niveaux enregistrés en mars de l'an dernier.
Le score national de bonheur au travail du mois de mars 2024 est de 6,6/10, représentant une baisse de 0,1 points par rapport à février et se situant légèrement en dessous du score enregistré en mars 2023 (6,7/10).
En mars, l'indicateur principal du bonheur des travailleur·euses a reculé à 6,8/10, soit une baisse de 0,1 point par rapport à février, avec 43 % des travailleur·euses au Canada se disant satisfait·es de leur rôle et de leurs responsabilités actuelles. Alors que tous les indicateurs secondaires affichent une baisse de score ce mois-ci, l'équilibre travail-vie personnelle et flexibilité restent les indicateurs de satisfaction les plus élevés.
L'Indice révèle que malgré la plus grosse baisse enregistrée ce mois-ci (-0,5), les baby-boomers (7,2/10) restent la génération la plus heureuse pour le 15e mois consécutif. Les millénariaux sont désormais la génération la moins heureuse au travail, avec un score de 6,5/10, tandis que la génération X et la génération Z sont à égalité avec 6,6/10. Au niveau régional, le Québec (6,8/10) reprend sa place de région la plus heureuse, mais enregistre une baisse de 0,1 point par rapport à février, tandis que le Canada atlantique (6,5/10) passe de la première à la troisième position pour le mois de mars. L'Ontario (6,6/10), en dépit de scores régionaux historiquement bas jusqu'à présent, est la seule région à afficher une augmentation de son niveau de bonheur ce mois-ci.
L'Indice de ce mois-ci démontre également l'importance de la rémunération: plus de la moitié des travailleur·euses sondé·es (57%) affirment qu'il·elles seraient plus heureux·euses au travail s'il·elles obtenaient une augmentation, et plus d'un tiers (35%) indiquent qu'une prime les rendrait plus heureux·euses. De plus, 31% des travailleur·euses au Canada estiment qu'un plus grand nombre de jours de vacances ou de congés pourrait contribuer à améliorer leur bonheur global au travail.