La marque espagnole de mode rapide Zara fait face à des critiques pour sa campagne la plus récente, sortie le 7 décembre dernier. Suscitant des réactions négatives sur les réseaux sociaux, la campagne « The Jacket » montre un mannequin posant devant un espace de travail déconstruit, rempli de boîtes vides et de murs détruits. Autour d’elle, il y a de la poussière, du plâtre, des pierres cassées, des décombres et des statues, dont certaines sont dépourvues de membres et d’autres enveloppées dans un linceul blanc.
Les internautes ont rapidement établi des parallèles entre la publicité de la chaîne et les images provenant de Gaza, accusant la campagne d’insensible, alors que d’autres estiment même que c’est intentionnel. Ces derniers jours, de nombreux appels au boycottage par la marque sont apparus sur les réseaux sociaux sous le mot-clic #BoycottZara.
Confrontée aux accusations, Zara a retiré les images et a publié un message sur son compte Instagram. Elle indique que la campagne avait été conçue en juillet et photographiée en septembre, et qu’elle présente une «série d’images de sculptures inachevées dans un studio de sculpteur, et a été créée avec pour seul objectif de présenter des vêtements artisanaux dans un contexte artistique». La marque dit regretter «ce malentendu» et «réaffirme son profond respect envers tout le monde».
Début novembre, une controverse similaire s’est produite lorsque Marks & Spencer, une chaîne de supermarchés britannique, a été confrontée à une réaction négative à la suite d’une publication sur les réseaux sociaux de sa publicité du temps des Fêtes. L’image montrait des couronnes de crackers de Noël rouges et vertes brûlées dans une cheminée ressemblant à un drapeau palestinien en feu. Tout comme Zara, la marque s’est empressée de retirer sa publication et a présenté des excuses.
Source : The Drum, The Cut