La marque québécoise indépendante de vêtements pour femmes Womance, fondée par Andréanne Marquis, annonce son arrivée dans la grande région de Montréal en grand. En marge de l’ouverture de sa nouvelle boutique au quartier Dix-30, à Brossard, Womance fait équipe avec l’agence LG2 pour lancer sa toute première campagne de notoriété. La campagne womancise les monuments de la métropole en habillant virtuellement des emblèmes de la ville, tels que le Stade olympique, avec les couleurs de la marque, et aussi véritablement, dans le cas de la Grande Roue de Montréal, dont une gondole est vêtue d’un joli tricot. À cela s’ajoute un événement en personnes, destiné à gâter les meilleures clientes de Womance, ainsi que les gagnantes du concours organisé dans le cadre de la campagne.

womance 1Marie-Christine Huppé, Associée, directrice groupe-conseil chez LG2, et Andréanne Marquis, Fondatrice de Womance

Plus qu’une simple collaboration
Andréanne le dit d’emblée, le choix de LG2 comme agence pour Womance était une évidence pour elle dès le départ: «J’avais déjà rencontré des gens chez LG2 au tous débuts de Womance, et on était restés en contact sans jamais travailler ensemble. Womance existe depuis 8 ans, et c’était notre première campagne de notoriété à vie ; on n’avait jamais fait ça. J’avais envie que cette campagne soit prise en charge par une équipe motivée et expérimentée.»

Les deux entreprises ont beaucoup de choses en commun: elles sont fièrement québécoises et indépendantes, ont toutes deux des cultures d’entreprises centrées autour de la bienveillance et de la proximité avec la clientèle, et ont des équipes de direction majoritairement féminines. C’est donc une collaboration qui coule de source, comme l’explique Marie-Christine Huppé, associée et directrice groupe-conseil chez LG2: «La chaleur humaine est importante ; co-développer, co-créer, ce sont des éléments essentiels de notre ADN et de notre façon de faire. Ça contribue au succès d’affaires. On avait le goût d’embarquer avec Womance et on sentait que tout était en adéquation avec qui on est.»

Cet esprit de collaboration était bien à l’œuvre dans le processus créatif, confirme Andréanne. L’entrepreneure se décrit comme une tête créative, et elle voulait être présente avec son équipe tout au long du processus, ce qui n’a pas été un problème pour LG2, explique Marie-Christine: «On n’a pas la prétention d’être des experts dans son industrie ; on est plutôt experts dans le potentiel communicationnel des marques et leur rayonnement. En mettant ça ensemble et en travaillant ensemble, c’est là que les étincelles apparaissent !»

Un processus ancré dans l’authenticité
Justement, ce processus, comment s’est-il déroulé ? Andréanne explique qu’il était important pour elle de s’assurer de retourner chaque pierre et de communiquer l’essence de Womance, ce qui inclut non seulement la marque de vêtements, mais aussi ses valeurs intrinsèques et son amour de la femme. Elle a donc puisé dans sa propre culture d’entreprise, ainsi que sa relation de proximité avec sa clientèle: «On voulait prendre nos valeurs et les mettre de l’avant sans les nommer. Ça a été un travail pour LG2, mais aussi pour toute l’équipe de Womance. On s’est assis et on a mis de l’avant ce pourquoi les gens travaillent ici, qu’est-ce qu’ils aiment de la compagnie, qu’est-ce que les clientes aiment», raconte-t-elle.

Pour LG2, ce dernier filon est riche en possibilités: «La clientèle est importante pour Womance, et ça, on l’a senti dès le départ, pas juste de la bouche d’Andréanne, mais de l’ensemble de son équipe. Les équipes de stratégie et de création ont travaillé dans cette perspective-là pour respecter l’ADN de la marque», conclut Marie-Christine.

C’est donc ainsi que la campagne s’est formée, pour du vrai monde, ancrée dans la vraie vie, ajoute-t-elle: «Ça nous apparaissait comme étant différentiateur et important, mais ça représente un défi parce que c’est un peu à contre-courant, à l’ère où les tendances pour les marques se tournent vers l’intelligence artificielle et la technologie. On est fiers de se dire qu’on n’a pas juste imaginé et illustré la gondole tricotée, on l’a réalisé pour vrai, pour faire vivre une vraie expérience à la clientèle.»

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Au-delà de la notoriété
Bien que les résultats de la campagne ne soient pas encore disponibles, car celle-ci roule encore, Andréanne et Marie-Christine sont fières du travail accompli et sont satisfaites avec les premières métriques numériques. Au-delà de tout ça, pour Andréanne, le but ultime se situe ailleurs que dans les bénéfices nets : son contact avec la clientèle, et le succès de l’ouverture à Brossard, lui parlent beaucoup plus. L’ouverture de boutiques est toujours excitante, surtout pour une marque qui s’est avant tout établie en ligne, et pour Andréanne, c’est important d’aller plus loin, autant avec les clientes qu’avec le milieu dans lequel la boutique s’implante: «C’est un peu de réinventer le brick-and-mortar: les gens pensent que tu ouvres une boutique et ensuite tu t’en vas. Pour nous, c’est important de travailler avec la ville, de faire des activités. À l’ouverture à Brossard, on a travaillé avec des commerces locaux. On essaie de créer des événements au-delà de la boutique, et de s’associer avec les commerces autour pour créer une expérience unique à notre clientèle.» D’avoir pu faire participer ses clientes dans la campagne de manière tangible est sans doute l’aspect le plus intéressant pour la jeune entrepreneure.

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