Originaire de Paris, Céline Choiselat a tracé son parcours jusqu’à Montréal en 2000, animée par une passion profonde pour la musique. Dotée d’un DESS en sociologie de la culture, elle a jeté les bases de son épopée. Rythmée par son combat à rendre la culture accessible, elle s’est engagée dans une lutte déterminée contre la discrimination.
Au premier acte, à l’Opéra National de Paris, stagiaire au service culturel, elle se démarque dans la conception de programmes éducatifs pour les enfants défavorisés. Ce moment lance sa carrière dédiée à l’éducation et à la culture, ancrée dans une compréhension profonde des dynamiques sociales.
Sa quête se poursuit à Montréal. Un an à peine après son arrivée, en 2001, elle devient l’attachée de presse de l’Orchestre symphonique de Montréal. À bras le corps, elle gère les relations de presse pour les concerts et les événements, coordonne la campagne médiatique au Carnegie Hall de New York et planifie les relations publiques au moment du départ de Charles Dutoit et de l’arrivée de Jacques Lacombe.
Elle enchaîne comme attachée de presse pigiste, se forgeant une réputation au sein du milieu par le biais de collaborations avec des acteurs majeurs tels que le Festival Juste pour rire. Québecor l’engage par la suite à titre de conseillère principale en communication.
Guidée par son amour pour la musique, elle retrouve l’OSM en tant que cheffe des relations médias, chargée de bâtir la stratégie, de planifier les relations publiques ici et à l’international, ainsi que de promouvoir la Maison symphonique inaugurée en 2011.
La transition vers la philanthropie débute à l’OSM et se poursuit au Musée des Beaux-arts de Montréal, où elle dépasse les objectifs financiers, double les dons amassés en un an et sculpte l’image des Cercles philanthropiques, dont le nouveau Cercle Forces Femmes.
En qualité de directrice de la Fondation du Collège Stanislas, Céline consolide son engagement envers l’éducation. Elle conçoit la trame fondatrice d’une campagne axée sur l’empathie et la santé mentale, une cause d’autant plus sensible depuis la pandémie. Toute la communauté est concernée. La Fondation collecte plus de 60 000$ entre septembre et novembre 2020.
En tant que directrice principale de la philanthropie et des partenariats au sein de l’Orchestre Métropolitain, Céline mène des galas-bénéfice exceptionnels atteignant des objectifs de 500 000$ à 700 000$ net, de la tournée nord-américaine au gala virtuel et en présentiel à l’Hôtel Le Germain de Montréal en pleine pandémie, jusque dans un hangar de Bombardier. Elle construit son équipe, agit comme l’architecte du département, élabore une stratégie pour les partenariats et donateurs majeurs, s’entoure d’un comité d’experts avec un objectif annuel de 3 000 000$.
La transition vers la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais est une évolution naturelle de son engagement. Rejoindre la Fondation n’est pas simplement une collaboration; c’est une plongée dans une cause portée par son fondateur, Jasmin Roy. Sa complice, son alliée, Sophie Desmarais, fervente défenseure de la lutte contre la violence, la discrimination et l’intimidation, l’a rejoint. Tel un binôme, il incarne la vision, elle apporte son engagement. Aux côtés de ce duo inflexible, Céline a le privilège de s’associer à la Fondation. La cause résonne en elle, la mission devient une quête personnelle.
Convaincue que chaque personne peut être un agent de changement, elle s’engage pleinement pour faire entendre cette voix, pour éclairer les zones d’ombre et pour œuvrer à un monde où la tolérance et le respect sont des valeurs universelles.
«Nous sommes très heureux d’accueillir Céline Choiselat à titre de vice-présidente principale philanthropie et partenariats au sein de la grande famille de la Fondation. Sa grande expérience ainsi que son dynamisme intarissable seront des atouts capitaux dans l’atteinte de nos objectifs», explique Jasmin Roy, président de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais.
Crédit photo: Nadia Zheng