URBANIA a 20 ans. Pour célébrer cet important tournant, la journaliste Tatiana Polevoy s’est plongée dans les archives de ce média iconoclaste, en plus d’interviewer plus de 80 personnes qui y ont contribué, de près ou de loin. Elle en tire URBANIA 20: un livre frappant qui relate sans complaisance les bons coups, mais aussi les dérapages et les prises de tête, qui ont forgé la personnalité d’URBANIA.
«J’ai essayé de saisir l’essence d’URBANIA. Ce qui ressort, c’est qu’URBANIA est baveuse. Elle gratte là où ça pique, stoole aux parents ce qu’on voudrait cacher, vole nos affaires et cruise nos amis. Mais plus j’avançais dans mes recherches, plus je peinais à percer le mystère de l’identité urbanienne…», explique Tatiana Polevoy, journaliste et autrice.
Avec comme toile de fond l’effervescent contexte culturel et médiatique des vingt dernières années, l’autrice relate sans tabou les souvenirs de multiples collaborateur·trices et personnalités, de Michèle Richard à Eric Duhaime, en passant par Safia Nolin, Richard Martineau, Pierre-Yves Lord, MC Gilles et Marie-France Bazzo. Elle revient sur certains des contenus les plus marquants, sur les tensions générationnelles au sein du média, et sur la ligne fine entre information et divertissement sur laquelle URBANIA a toujours aimé marcher.
«Je suis tellement fier du chemin parcouru par URBANIA, de la place qu’il s’est taillée dans le paysage médiatique québécois, et qu’il fasse maintenant l’objet d’une spectaculaire rétrospective. Moi qui rêvais d’un retour au papier, je suis servi!», partage Philippe Lamarre, fondateur et président, URBANIA.
Aussi magnifique qu’excentrique, ce livre de très grand format raconte aussi l’histoire d’un média québécois qui a su se réinventer et qui, avec toutes ses contradictions, a contribué à repousser les limites de la liberté journalistique en influençant une génération entière de créateur·trices.
