Annick Stolk, directrice principale, Marketing, communication et développement, Conseil du patronat du Québec

Annick mise sur les humains, de divers acabits et histoires. Elle saisit toutes les occasions de faire évoluer la notion de représentativité. Bien que le reflet de la société se veut une pratique naturelle pour plusieurs, Annick est fascinée par la façon de déjouer les angles morts afin de raconter des histoires authentiques, recherchées et porteuses.
- Ingrid Enriquez-Donissaint

• Quel conseil donnerais-tu à la relève? Apprends à connaître tes limites et apprends à les respecter.
• Quel est le plus grand risque que tu as pris? Avoir des enfants!
• Qu’est-ce qui t’inspire? Les mamans carriéristes équilibrées
• Un fait inusité: je dors encore avec une doudou
• Un compte sur les médias sociaux à surveiller: Re:travail, pour réfléchir l’organisation du travail ensemble
• As-tu eu un·e mentor·e? Oui, mon patron pendant 17 ans, Kick van Lunenburg

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Jeune, j’ai toujours su que le travail prendrait une place importante dans ma vie. L’amitié, la famille et la loyauté aussi. J’ai eu un parcours scolaire sans embûches, mais sans grande passion. C’est sur le terrain que je me sentais utile et avec mes amis que je me sentais vivante. Sans surprise, lorsque je suis entrée plus officiellement sur le marché du travail, je suis tombée dans la marmite. J’ai eu la chance de rencontrer un homme d’affaires passionné, qui avait fondé une entreprise en Ontario et qui avait l’ambition de développer le marché du Québec et du reste du Canada. C’est moi l’heureuse élue à qui il a confié ce mandat. Il a cru en moi et il m’a beaucoup appris.

Son modus operandi: work hard play hard. On partageait la même motivation: développer l’organisation pour offrir une belle qualité de vie aux employés engagés qui nous soutenaient dans chacune de nos actions. Il traitait les employés exactement comme il voulait qu'ils traitent nos meilleurs clients. C’est sans aucun doute ce qui a contribué au succès de l’organisation. À travers ces 17 belles années, j’ai eu deux enfants, Mika et Léa. Je partage ma vie avec leur papa depuis que j’ai 16 ans. À 39 ans, j’ai senti le besoin de me rapprocher d’eux. C’est à ce moment que j’ai fait le choix de changer d’emploi. Le CPQ est arrivé dans ma vie au parfait moment. À ce moment, j’étais loin de réaliser à quel point la mission et les valeurs de l’organisation étaient inspirantes. Je suis retombée dans la marmite! En tant que directrice principale, marketing et communication, j’ai le rôle de faire rayonner les initiatives de notre organisation et celles de nos membres et de réaliser des projets qui ont tous l’objectif de contribuer à la prospérité et à un développement économique responsable. Pas si mal… et je collabore chaque jour avec des collègues, des collaborateur·rices tout aussi inspirant·es les un·es que les autres. Encore mieux!