L’Association québécoise des technologies (AQT) démontre dans un sondage que les entreprises du secteur techno-numérique québécois ont été en mesure de maintenir leurs activités et leurs profits, deux ans après le début de la pandémie de Covid-19.
Le sondage, auquel ont répondu 329 entreprises, visait à déterminer les approches mises en place par les entreprises pour gérer les impacts de la crise sanitaire sur leurs activités.
«Les résultats de cette enquête confirment donc le dynamisme et la solidité des entreprises techno-numériques québécoises. Les enjeux d’attraction et de rétention des talents sont prioritaires et devront être à minima atténués pour ne pas freiner la croissance du secteur. L’AQT poursuivra ses consultations auprès des entreprises de son réseau afin de documenter les tendances et émettre des recommandations concrètes pour appuyer le développement de notre industrie», déclare la présidente-directrice générale de l’AQT, Nicole Martel.
Voici les faits saillants des 4 volets couverts:
Affaires: Les entreprises techno-numériques se portent plutôt bien, notamment pour celles qui affichaient déjà une croissance avant l’arrivée de la pandémie. 48% d’entre elles ont vu leurs revenus augmenter (+ 5 à 20%) et 21% des entreprises interrogées ont même connu une croissance supérieure à 21%. Une minorité des entreprises (10%) ont cependant vu leurs revenus diminuer, en raison, notamment, des impacts subis par leurs clientèles, résultat de la pandémie.
Ressources humaines: L’attraction et la fidélisation des talents représentent les principaux écueils des entreprises québécoises. Les entreprises ont dû augmenter leur masse salariale, ce qui a réduit les marges de profit. Les méthodes de recrutement se sont raffinées et internationalisées pour tenter de répondre activement et de façon pérenne aux enjeux d’embauche et de rétention des collaborateur·trices.
L’enquête a également révélé que le télétravail a complètement intégré les modes de gestion et n’est plus considéré comme une exception ou un risque à la productivité. 37% des PDG ont indiqué que leurs employé·es sont satisfait·es du télétravail tandis que 35% d’entre eux·elles mentionnent que cela exige une attention supplémentaire pour conserver le moral et l’implication. Une écrasante majorité (70%) des entreprises ont mis en place une politique de travail hybride et 23% n’imposent aucun modèle, mais offrent plutôt à leurs équipes la possibilité de déterminer le mode le plus approprié.
Situation des PDG: Les dirigeant·es des entreprises techno-numériques sont plutôt confiant·es pour l’avenir et envisagent de poursuivre leurs activités. 16% prévoient même une croissance en investissant ou en acquérant de nouvelles entreprises. Les PDG des entreprises de logiciels sont les plus enthousiastes pour le futur.
Programmes gouvernementaux: Puisque l’accès au talent est le principal frein à la croissance des entreprises techno-numérique, c’est sur cet enjeu que près de 40% d’entre elles attendent que les gouvernements proposent des solutions, notamment en accélérant les processus d’immigration. Également, la valorisation et le soutien à une transformation numérique par des subventions apparaissent comme un aspect important pour environ un tiers des entreprises.
Cliquez ici pour consulter les résultats détaillés.