«Taking double mouthfuls, ce n’est pas la même chose que mettre les bouchées doubles.» «Having bread on the board, ce n’est pas la même chose qu’avoir du pain sur la planche.» Ce sont quelques-uns des messages élaborés par l’agence Upperkut, en collaboration avec la FTQ et avec la contribution financière du Secrétariat à la protection et à la valorisation de la langue française, visant à faire la promotion du français au travail.
«L’utilisation de l’anglais dans nos publicités provoque des réactions ? So what?!, indique Gilles Grondin, conseiller syndical au service de la francisation. Nous cherchons justement à attirer l’attention sur le fait qu’il n’est pas nécessaire de tout traduire ou de baragouiner l’anglais pour se faire comprendre au travail. Misons plutôt sur le français, langue officielle depuis bientôt 50 ans. Nous croyons que "Le français au travail, c’est un droit. Final baton - That’s it, that’s all !"»
Cette campagne se déploie à la télé et sur le web, avec deux messages de 15 secondes, et en affichage public à Québec, Gatineau et Montréal. Plus particulièrement dans les abribus, sur les panobus, dans le métro et dans les postes Bixi à Montréal. Les deux messages vidéo ont été développés par l’agence Upperkut et produits par la boîte de production Gorditos. Louis-Philippe Eno en a été le réalisateur. Ce dernier a notamment réalisé le documentaire L’Amérique pleure qui met en vedette les Cowboys fringants.
«Cette campagne s’appuie sur de solides bases : un sondage Léger portant sur l’intérêt de la population envers la question linguistique, plus particulièrement auprès des jeunes et des personnes issues de l’immigration, et sur des discussions en groupe témoin, organisés par Upperkut, affirme Marc Desnoyers, directeur du compte pour l’agence. Nous en avons tiré une importante leçon au plan de la tonalité : la meilleure façon de rejoindre les Québécois·es, quelle que soit leur âge ou leur origine, c’est l’humour. C’est exactement la piste créative que nous avons suivie ici, en développant l’idée d’utiliser des expressions québécoises se rapportant au travail pour démontrer leur pertinence, puis de les traduire dans un anglais discutable, pour un effet comique certain.»
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Crédits:
Client : FTQ
Agence : Upperkut