Fort de son succès lors de sa première édition, le bec récidive avec son prix tout doux, le prix bienveillance, qui, on le rappelle, souligne et célèbre les beaux gestes.
Comment quantifions-nous de beaux gestes ?
D’entrée de jeu, Fanny Quenneville, vice-présidente, production et services créatifs chez dentsu et également présidente du jury, salue cette superbe initiative du bec et estime que ce prix est crucial. Surtout à travers cette belle industrie qui valorise largement les prix créatifs, pour enfin s’arrêter à un aspect un peu plus humain, axé sur le bien-être. Il était tout naturel que la gestionnaire préside ce jury, puisqu’elle-même valorise une approche bienveillante, et ce, dans toutes ses actions. Fait à noter, le profil de Fanny avait été soumis par cinq personnes différentes l’année dernière !
En lisant les témoignages, le jury, qui était composé de Mylène Savoie (Tank), Mireille Forest (A2C), Mélissa Nguyen (Bob), Luis Areas (Cartier) et Karine Doucet (Rethink), a constaté à quel point notre industrie est constituée de personnes bienveillantes. « Elles ne font pas juste prétendre l’être : elles prennent des initiatives et posent des actions concrètes. C’est important de faire rayonner ces gens-là », souligne Fanny. Alors, comment quantifions-nous de beaux gestes ? Eh bien, c’est difficile de mettre une note, puisqu’on ne peut mesurer un geste ou son impact, car chaque petit geste fait une différence, détaille la présidente. Puisqu’il n’est pas si simple de comparer et de noter bonté et empathie, les membres du jury ne se sont pas arrêté·es à une grille de notation afin de pouvoir se concentrer sur les histoires qui leur étaient racontées.
Pour le guider dans sa décision, le jury a examiné le contexte actuel — dans une période de prise de conscience collective où la bienveillance est quasi « à la mode », et où une pléthore d’entreprises a recours à de puissants éléments de recrutement et de rétention de talents. « On a voulu marquer une certaine distinction entre ce mouvement-là et mettre en valeur un profil qui avait posé des gestes d’une manière différente ».
Répercussions d’un acte de bonté
Que ce soit au boulot ou à la maison, avez-vous l’impression de constamment courir après le temps ? Or, un des facteurs qui ressortait souvent parmi les candidatures soumises au prix est le temps. Le temps d’écouter, le temps d’offrir son aide, le temps de poser un geste pour une ou des personnes de son équipe pour qu’elles puissent souffler un peu. Altruisme, quand tu nous tiens !
Selon Fanny, une autre particularité des profils soumis a été la prise de risque. Plusieurs des candidatures honoraient les gens qui ont développé, réorganisé, et opéré du changement. « Ce sont toutes des personnes qui ont pris le taureau par les cornes, dans le désir de brasser un peu les choses et les façons de faire. Et puis parfois, ça passait par de petits gestes simples au quotidien qui ont été communiqués, et on a senti à travers les témoignages que ça a fait une énorme différence auprès des équipes entières », dévoile-t-elle.
Un mot de la fin sur le ou la lauréate du prix ?
Le choix ultime s’est figé sur une personne qui incarne la bienveillance même. « On a voulu honorer un processus professionnel et personnel inspirant qui aura très certainement provoqué des réflexions et initié un changement de mentalité chez plusieurs », résume Fanny.
On ne vous en dit pas plus ! ;) Il faudra se donner rendez-vous le 9 juin prochain pour connaître l’heureux·se gagnant·e lors de la remise du prix bienveillance au concours Idéa propulsé par l’Association des agences de communication créative (A2C), en collaboration avec la Société des designers graphiques du Québec (SDGQ).
D’ici là, continue à être bienveillante chère industrie — ça s’inscrit sous toutes sortes de formes de gestes et d’interactions, et ça peut faire un monde de différence. À commencer par un baume au cœur.