Une agence web et eCommerce montréalaise aux racines européennes mise sur un savoir-faire dont l’ADN emprunte autant à la technologie qu’au marketing. Portrait de l’entreprise Kaliop Canada (et petit précis de discussion sur l’importance des technologies) en compagnie de Stéphane Grunenwald.

Stephane Grunenwald

Le World Wide Web célébrait ses 30 ans en mars dernier et nombre d’entreprises peinent encore aujourd’hui, voire plus que jamais, à trouver leur place au sein de sa proverbiale immensitude. Une situation qui amène son lot de petits et grands défis pour l’agence Kaliop Canada, qui propose depuis presque sept ans aux clients de l’ouest de l’Atlantique son expertise européenne. « Notre ADN est double, en quelque sorte, s’amuse Stéphane Grunenwald, directeur général et associé. D’un côté, nous avons hérité de tout le savoir-faire en technologie informatique du Groupe Kaliop, qui se veut la grande force de la marque européenne. Mais lorsque Novactive, mon ancienne agence, s’est jointe à elle, j’ai tout de suite voulu changer les façons de faire pour développer une approche ainsi qu’un discours auquel les gens de marketing et de communication seraient sensibles. C’est donc en tablant sur ses deux approches on ne peut plus complémentaires que nous avons forgé cette dualité qui est aujourd’hui la nôtre. C’est pourquoi nous nous plaisons à nous décrire comme un groupe de marketeurs technophiles. »

LA JUNGLE GOOGLE

Et qu’est-ce que ça mange en hiver, un marketeur technophile ? « Disons d’emblée que ce sont des stratèges qui ont une excellente compréhension des objectifs de leurs clients, affirme Stéphane Grunenwald, et qui savent comment la technologie pourra les aider à rejoindre leur public. Le monde des technologies, on le sait, grandit à une vitesse vertigineuse, étourdissante. Mais il faut d’abord le voir comme un catalyseur. Allons-y tout d’abord avec une simple vérité : je ne connais pas une entreprise qui n’aimerait pas sortir en haut de la liste des suggestions de Google lorsqu’un utilisateur y tape ses besoins. Mais c’est une jungle, et le référencement est une science qui se situe à des milles de la simplicité. On est toujours à un ou deux synonymes près de se retrouver plus haut ou encore au fin fond des abysses du web. Et c’est là que nous entrons en scène en sachant que l'algorithme de Google évolue en temps réel et que des technologies existent pour nous permettre d’optimiser le référencement d’une marque au sein des différents moteurs de recherche. »

L’EXEMPLE PROTÉGEZ-VOUS

Moteurs de recherche… au pluriel ? « Tout à fait !, poursuit Stéphane Grunenwald. N’oubliez pas que la vie existe aussi en dehors de Google. À preuve : Youtube agit aujourd’hui comme le deuxième plus gros moteur de recherche derrière le géant. C’est d’ailleurs le plus populaire chez les jeunes. » Et comment est-ce que Kaliop Canada aide ses clients à naviguer au milieu de l’océan numérique ? « Je vais vous donner l’exemple de l’un de nos clients : la marque Protégez-vous, dit-il. Avec le numérique, le comportement des consommateurs du magazine, une véritable icône québécoise en matière de consommation, se sont modifiés. Si les gens veulent en apprendre davantage sur la qualité d’une marque, ils le feront désormais impulsivement en magasin, et ce, à partir de leur téléphone mobile. Notre but était donc de rendre accessible toute l’expertise de Protégez-vous par l’entremise d’un outil mobil installé sur l’appareil de l’utilisateur - ce que nous avons créé pour eux. Mais ce n’est qu’une petite partie de notre intervention, laquelle consiste toujours à mettre la bonne technologie en oeuvre afin de créer des tunnels de conversions les plus efficaces pour nos clients. »

EN CROISSANCE

Et combien de technologies différentes existe-t-il ? « Oh ! Des centaines et des centaines !, s’exclame Stéphane Grunenwald. Des milliers de solutions existent. C’est pourquoi il faut toujours redoubler de pragmatisme lorsque vient le temps de choisir la meilleure pour nos clients. Chaque jour, de nouvelles technologies voient le jour grâce à des fous d’informatique qui s’amusent à repousser les limites de l’encodage. Les gros joueurs sont nombreux. Et la croissance du milieu n’est pas prête de s’arrêter. » À l’instar de celle de Kaliop Canada. « Nous formons en ce moment à Montréal une équipe de douze personnes, conclut-il, mais je suis en ce moment à la recherche de deux autres individus pour nous aider à répondre aux besoins grandissant de nos clients. Ce qui est toujours une bonne nouvelle. Mais Kaliop, le groupe, compte à lui seul plus de deux cent vingt employés à travers l’Amérique, l’Europe et l’Asie, ce qui équivaut à une ressource de connaissances extrêmement précieuse lorsque vient le temps de nous attaquer à des projets de grande ampleur. La force et l’expertise du nombre se fait sentir en ce qui a trait aux transferts de compétence. Ça aussi, c’est dans notre ADN. »