David Pieropan (ex-Toast Studio) s’est associé à Mario D’Amico (Les Spiritueux Iberville) pour créer une agence de marketing de contenu
« comme elle devrait être en 2019 ». L’objectif avoué ? Combler un besoin criant : avoir accès à une équipe en marketing de contenu qui place l’atteinte de résultats avant tout. On jase effervescence avec l’un des cofondateurs de la boîte.

David Pieropan

Une rencontre à l’origine des bulles

Une à deux fois par semaine, David Pieropan et son épouse s’attablaient au bar du restaurant Les Incorruptibles. C’est dans cet établissement gastronomique du quartier Ahuntsic qu’ils font la rencontre de Mario D’Amico, qui y travaillait à l’époque. La magie s’opère. Pieropan est fasciné par D’Amico, qui se veut un excellent storyteller et mixologue. Très vite, ils deviendront amis. Ensemble, ils tenteront même de développer une websérie sur la mixologie, mais sans grand triomphe. Pas si grave. Les deux acolytes essuient ce déboire du revers de la main et se retroussent les manches pour besogner sur d’autres possibilités. Mario D’Amico quitte alors le bar à vin pour faire le saut chez Les Spiritueux Ungava Spirits Co, où il agit à titre d’ambassadeur. Toast Agence remporte notamment le compte d’Ungava cette même année. Pieropan crée et dirige la campagne du temps des Fêtes 2017 de la marque de liqueur Coureur de bois. Le succès a été tel qu’il y eut une rupture de stocks dans les succursales SAQ à cette période ! Somme toute, D’Amico quitte Ungava pour démarrer sa propre entreprise de spiritueux, Les Spiritueux Iberville.

Participant à la relance de Toast Studio en 2013, David Pieropan y est resté jusqu’en 2018. Il y a notamment fondé la division télévision, puis la division marketing de contenu. Œuvrant autant comme stratège que directeur de création, David y signe des centaines de projets pour diverses marques : Banque Nationale, Éduc’alcool, Les Spiritueux Ungava, l’Agence spatiale canadienne ou encore Espace pour la vie. Il est aussi le créateur des projets Alias Entrepreneur (pour Serge Beauchemin), Miss Chic Tonique (Vrak), Archives du futur (Tou.tv) et Outrun, une série documentaire web pour L’Oréal ayant remporté un Prix Gémeaux — une première pour du contenu de marque.

« Lorsque j’ai quitté Toast Studio, la première chose que Mario a fait a été de me donner un coup de fil pour m’offrir un partenariat afin de continuer notre collaboration, la développer, et l’amener plus loin », raconte David.

Sparkling était né. Enfin, presque.

« Frizzante » à saveur montréalaise

L’appellation de l’agence Sparkling tire 100 % de son influence dans l’univers des spiritueux. Comme les deux complices ont des origines italiennes, ils voulaient nommer leur agence-boutique

« Frizzante », mais ont finalement jeté leur dévolu sur Sparkling. « Sparkling, c’est le pétillant qu’on met dans les campagnes », dit David Pieropan. Pourquoi un nom anglais, alors ? Pieropan répond que les Montréalais vont comprendre ce que sparkling signifie et c’est aussi une manière de s’ouvrir des portes en Amérique du Nord.

En pourparlers depuis six mois, le projet s’est sérieusement entamé depuis la mi-mai puisque le timing était bon. « On a réussi à convaincre suffisamment de marques pour justifier le lancement d’une agence. Offrir ses services de travailleur autonome c’est bien, mais le faire en tant qu’agence permet de proposer une offre diversifiée et de créer une marque qui dépasse la personne ».

Sparkling offre la création de contenu et l’édition de marque pour les médias sociaux. En quoi l’agence est-elle novatrice ? « On est d’abord des éditeurs de marque. Notre force — notre terrain de jeu numéro un — est le contenu éditorial sur les médias sociaux. On prend d’assaut les réseaux sociaux pour développer une relation avec l’audience et bâtir une audience qui sera fidèle et engagée. Non pas seulement transactionnelle, mais d’abord et avant tout relationnelle. »

« Ce que je recherche avant tout chez Sparkling, c’est l’imputabilité envers notre client face aux résultats qu’on peut livrer. Beaucoup d’agences vont livrer du beau contenu, mais elles sont encore très loin des résultats et des chiffres recherchés. On doit réconcilier l’aspect chiffre marketing et l’aspect créatif », poursuit David Pieropan.

Pétillant sur-mesure

Les marques qui ont consenti de collaborer avec Sparkling sont Les Spiritueux Iberville et Les Spiritueux Subversifs. L’agence vient aussi de signer un partenariat avec l’animateur et voyageur Jean-Michel Dufaux pour gérer sa plateforme Siège hublot et bonifier son offre dans le créneau du voyage. Enfin, l’agence s’est associée avec le festival régional Qwackfest qui lui a confié la gestion de sa campagne.

« Pour l’instant, c’est suffisant pour nous, puisque ça nous permet d’avoir une croissance raisonnable, mais aussi de pouvoir bien jardiner avec nos clients. Un des enjeux des agences est la croissance. Elle prend beaucoup d’importance et la qualité prend le bord — c’est exactement l’erreur que je souhaite éviter avec Sparkling. Je souhaite qu’il y ait une croissance organique, qui est planifiée et organisée, et qui ne se fera jamais au détriment de la qualité, et surtout des résultats de nos clients ».

Il s’avère que la majorité des clients de Sparkling sont dans les spiritueux. Nonobstant, de par son expérience, David croit qu’il y a d’autres sphères dans lequel la boîte peut exceller. « Puisqu’on naviguait déjà dans l’industrie des alcools au Québec, c’était plus facile pour nous d’y rester et développer une offre très ciblée et sur-mesure. Mais le créneau du voyage nous intéresse beaucoup et c’est le prochain créneau dans lequel on désire développer », poursuit-il.

Tout juste dévoilée officiellement, Sparkling compte déjà deux employés au sein de son équipe. Outre David Pieropan et Mario D’Amico, l’agence compte un troisième partenaire minoritaire, Charles Pelletier, et une collaboratrice pigiste de premier plan, Malika Desrosiers. « Stratège et créative qui prête main-forte au lancement des campagnes, Malika a de l’expérience et est chevronnée. Elle connaît bien la “game” des réseaux sociaux ».

Et le digestif de la fin ?

« Un peu comme les shows de recettes à la télévision, il y a beaucoup d’offres au niveau des agences. Beaucoup, certes, mais jamais trop. On arrive à un moment où on a besoin d’une expertise de niche, de besoins très précis. Le marketing numérique a autant de définitions que d’agences. Il n’y a plus une seule recette : chaque agence va développer sa façon de faire, son propre ADN. Et c’est tant mieux comme ça. Je crois que chaque petite agence qui trouve une façon de faire qui est unique va réussir à bien servir les clients ».

Cheers !

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