Observant qu’il y avait un besoin et une demande dans le marché pour une régie publicitaire multiplateforme indépendante, Nicolas Faucher et Guillaume Bédard ont fondé MediaTonik voilà de ça un an et des poussières. Depuis, celle qui a pour mission de soutenir les stratégies de monétisation d’inventaire publicitaire des éditeurs québécois est devenue leur partenaire de confiance.

Les entremetteurs

C’est connu, l’avènement des nouvelles technologies et des médias sociaux a été la locomotive de plusieurs changements dans le domaine des communications : « Depuis quelques années, les éditeurs ont de la difficulté à monétiser leur inventaire publicitaire au juste prix parce que l’offre au niveau des médias est de plus en plus complexe, diversifiée et abondante », raconte Guillaume. Nicolas ajoute : « Dans chacune de ces sphères, tout a explosé. Au niveau télévisuel, sont arrivées les chaînes spécialisées puis à la radio, les chaînes numériques, alors que l’affichage a lui aussi connu un essor fulgurant, avec l’affichage numérique. Ajoutons à cela la touche numérique et vous vous retrouvez avec un écosystème publicitaire complètement métamorphosé ».

Le résultat? Aujourd’hui, beaucoup d’annonceurs se concentrent sur le numérique au détriment des médias traditionnels, alors que ceux-ci demeurent résolument consultés par le public. Ce faisant, plusieurs éditeurs trouvent difficilement leur compte, malgré tous leurs efforts pour offrir du contenu de qualité. MediaTonik veut supporter les éditeurs de qualité en dynamisant leur offre. « Bien que nous ayons développé principalement des partenariats avec des éditeurs de qualité du Québec, notre vision est beaucoup plus large pour le futur. Nous sommes déjà en discussion avec des éditeurs du Canada anglais et d’ailleurs. Et notre volonté est d’élargir nos secteurs d’activités à l’ensemble des médias, axés actuellement sur le numérique, l’imprimé et l’événementiel », relate Guillaume.

Place aux médias d’ici

MediaTonik croit fermement aux éditeurs de qualité et à l’amélioration de la distribution de leur inventaire. Nicolas raconte : « Mon associé et moi avons 25 ans d’expérience dans le marché. On connaît très bien les agences et l’écosystème du monde des médias n’a pas de secret pour nous. On est équipé pour aider les éditeurs à traverser la tempête qu’est celle du duopole détenu par Google, Facebook. Car souvent, les annonceurs vont choisir d’emblée ces options pour lancer une campagne, alors que les éditeurs de qualité ont une place dans l’écosystème. En fait, ils devraient être considérés plus fortement par la majorité des annonceurs pour aider à bonifier la notoriété de leur marque peu importe l’objectif de la campagne et ainsi voir leurs parts de marché augmenter. Un annonceur qui s’associe à un éditeur de qualité ira chercher de la crédibilité et un niveau d’engagement auprès du public. Le défi pour les annonceurs est de réussir à parler à tous ces éditeurs rapidement et efficacement ». Or, c’est ici que Nicolas et Guillaume entrent en scène avec leur équipe en croissance : « Notre plan a été bousculé un peu, car initialement, on devait être juste nous deux pour la première année et en un an, nous comptons déjà six employés et on est en train d’embaucher un troisième représentant à Toronto. Bref, on prend de l’expansion plus vite qu’on pensait, mais c’est un beau problème qui traduit bien notre passion pour les éditeurs », explique Guillaume.

Un rayonnement à Toronto

Récemment, MediaTonik a obtenu le mandat de représentation pour toutes les plateformes de RICARDO Media ainsi que pour celles du journal Les Affaires. Avec ces deux nouveaux mandats d’importance, la régie est très avancée dans son plan de créer un véritable one stop shop pour rejoindre le Québec: « À Toronto, nous représentons uniquement des éditeurs québécois. Étant isolés, le défi pour ces derniers est de réussir à percer le marché. Combinés, il devient plus facile pour eux d’obtenir de la visibilité à Toronto », dit Nicolas. La régie publicitaire multiplateforme qui représente des marques reconnues et développe des projets sur mesure mise sur l’importance du Québec dans l’écosystème des annonceurs basés à Toronto : « La plupart du temps, les annonceurs planifient d’investir au Québec un pourcentage représentatif de la population. Il peut être compliqué pour les agences de Toronto d’investir dans des médias francophones qui leur sont inconnus. C’est ici que MediaTonik remplit un rôle d’ambassadeur de marque », conclut Guillaume.

La régie possède ainsi une force de vente locale et nationale adaptée à tous les besoins des éditeurs. Avec sa représentation exclusive, il n’y a certes pas meilleur vent de fraîcheur que MediaTonik pour rentabiliser son inventaire publicitaire.

Media Tonik
Nicolas Faucher et Guillaume Bédard