La neuro-éducation est l'emploi des neurosciences pour susciter la pratique. En d'autres termes, la recherche en neurosciences, de la façon dont les élèves absorbent l’information pour une meilleure compréhension, est en train de changer les méthodologies d'enseignement.

L'approche de l'apprentissage conventionnel est un système d’entrée et un système de sortie: mémorisation, imitation, reproduction, généralisation des compétences, modèles, régurgitation et modélisation.

Le début de l’année 2000 a été marquée «décennie du cerveau» par un comité présidentiel américain (Rennie, 2002). Certes, dans cette dernière décennie, l’apprentissage sur le fonctionnement du cerveau a plus avancé que durant toute l'histoire de la recherche humaine. Le futur de l’éducation tient compte des processus d'ordre cérébral supérieur: l’apprentissage conceptuel est un ensemble de processus neurobiologiques qui développe la pensée (conceptualisation), la visualisation, l'écoute, la parole, la lecture, l’écriture et le calcul.

L’information vue par le cerveau rationnel et émotionnel

L’emploi de la bilatéralité des deux sphères «pensée gauche et cerveau droit» , en particulier le genre de réflexion que nous encourageons les interlocuteurs à faire, nécessite généralement un effort concerté de nombreux modules situés dans différentes parties du cerveau à travers les deux hémisphères. Par exemple, la recherche en imagerie cérébrale par le neuroscientifique belge Stanislas Dehaene démontre que présenter des modules simples nécessite la contribution synchronisée d'environ huit modules fonctionnels (Dehaene, 1997).

Cela nécessite une communication ordonnée de l'information entre les cortex visuels gauche et droit pour identifier les informations d’une manière cohérente. Souvent, l’information qui est transmise aux interlocuteurs est vue comme abstraite car elle est acheminée à une vitesse plus rapide que celle des sphères capable d’ingérer.

Il y a deux types d’information que les deux cerveaux ont une difficulté à assimiler:

L’information hyper cohérente

L’activité cérébrale doit se transmettre à une vitesse optimale d’une sphère cérébrale à l’autre. Si l’activité se transmet trop rapidement (push info), on dira qu’il y a hyper-cohérence, c’est-à-dire que les deux régions semblent traiter TROP d’information en même temps… ce qui n’est pas souhaitable.

L’information hypo cohérente

Si l’information électrique est traitée par une région, mais que l’autre région ne semble pas continuer le travail, on parle d’hypo-cohérence.

La cohérence

Quand un sujet voit une récompense ou une punition, le circuit du cerveau (habenula latéral) qui est activé dynamise ou ralentit les mouvements oculaires. Le manque de dopamine provoque un ralentissement du fonctionnement des yeux. Lorsque la dopamine n'est pas disponible, l'électrification de l'organisme est arrêté, nous faisant sentir déçu et morne.

Il est donc vital que l’activité cérébrale traite l’information de manière cohérente pour que l’interlocuteur réussisse à assimiler et à comprendre l’information acheminée. Donc pour que l’information soit traitée par le cerveau d’une façon cohérente, et pour que celle-ci soit perçue comme crédible et passe à l’hippocampe (la voûte du M.T.L.) , la mémoire à long terme, cette crédibilité d’information doit être complétée simultanément ou dans des délais acceptable pour être considérée comme cognitivement cohérente.

Les ADN cognitifs générationnels

Les principaux critères d’évaluation observés pour évaluer l’efficacité de l’information sur ces dimensions sont:

• La perception: capacité à identifier l’information pertinente dans la masse des messages auxquels sont soumis les individus dans la salle de formation.
• La compréhension: clarté de l’information et absence d’erreurs d’interprétation.
• L’attribution: capacité de l’individu à associer l’information ou la crédibilité de l’information (score d’attribution).

Enfin, l’information sera évaluée à priori sur sa capacité à influencer favorablement l’attitude de l’audience visée. L’attitude peut être définie comme la prédisposition, favorable ou défavorable, à l’égard de l’information, ou de l’émetteur de l’information. Cette dimension sera notamment évaluée en regard de la performance de l’information sur les critères suivants:

• L’agrément : le degré d’appréciation de l’information (score d’agrément).
• Le lien et l’apport à l’audience dans votre salle de formation.
• La persuasion.
• L’attractivité.
• L’intention.

Le public dans les salles de formation

Les salles de formation sont généralement composées de Boomers, de Silencieux, et des générations X, Y et Z. Ces cinq générations parlent et se comportent d’une manière différente. Pour mieux cohérer cet assemblage symbiotique et mieux insuffler sa consonance cognitive, il est vital que cet assemblage soit synergétique sur la même fréquence communicationnelle avec chaque génération. On parle ici de segmentation et personnalisation de l’information. Pour véhiculer l’information de votre cours et l’aligner aux effets perceptuels de l’audience, nous visons à créer une sphère homogène d’entente entre ces 5 forces.

L’Information, l’émetteur de l’information et le récepteur de l’information

• Décrypter et associer les empreintes comportementales générationnelles à l’information et mesurer leur engagement émotionnel envers celles-ci.
• Personnalisation du processus de communication, soit la création du jumelage de l’audience et de l’information dans le temps et l’espace

Les six stimuli cérébraux motivationnels

Pour que la présentation du cours soit vue et absorbée efficacement, il faut que les six stimuli cérébraux y soient intégrés. Comment le cerveau de l’audience dans la salle de formation assimile votre information dépend de comment le cerveau mémorise votre information.

Le cerveau est un mécanisme à la fois complexe et simple. Comment présenter l’information au mécanisme rétinal de l’audience est un facteur vital dans l’absorption de l’information avec aisance chez chaque génération.

L’hypoccampe

La voûte de la mémoire à long terme. Comment le cerveau mémorise- t- il l’information? Le cheminement de l’information emploie les principes de la crédibilité cognitive pour que le processeur de l’hippocampe finisse par traiter celle-ci comme crédible. La crédibilité de l’information ou l’absence de est le moteur clé de la mémorisation de l’information.

Cette crédibilité est identifiée par chaque génération d’une façon différente. Il est essentiel que cette crédibilité reflète la perception de l’information chez l’audience en question. Faute de ne pas créer le paradoxe du miroir, l’audience perd le nord, et la compréhension de l’information et résulte souvent en une perte d’attention.

Pour mettre en perspective cette discipline cognitive, il faut pénétrer la subconscience pour percer la perception de l’audience dans la salle de formation. Afin de maximiser l’attention et véhiculer l’information à coup sûr, les méthodes de formation classiques peuvent bénéficier d’un nouvel aphorisme cognitif qui pénètre la sphère implicite pour décoder tout déguisement exprimé à l’échelle explicite.

Le comportement

Dans les contextes d'interaction sociale et de cognition, le langage humain repose sur le décodage des racines de la langue, qui incarnent l'action et l'expérience d'une manière dont il façonne les processus cognitifs. Comment influence-t-il la motivation humaine et les modalités d'interactions quotidiennes de l'interaction avec l'autre ou avec l’information:

L’orientation: l'orientation est la conscience d'une personne, dans le lieu, le temps et les circonstances.

L’attention: l’attention est la capacité de se concentrer, et est représentée en cinq types:

• L'attention focalisée: la capacité de répondre brièvement à un visuel spécifique, auditif ou à un stimuli tactile
• L’attention soutenue: la capacité de maintenir la concentration sur une seule activité
• L’attention alternante: la possibilité de déplacer son attention tout en multi-tâchant
• L'Attention divisée: capacité à répondre simultanément à de multiples exigences des tâches (par exemple, multitâche)
• L’attention sélective: la capacité de se concentrer sur une tache spécifique sans être dépaysé Pour que le public dans la salle de formation soit captivé, misez sur une attention sélective durant le cours. Il indispensable que les pistons cognitifs générationnels soient activés.

Les émotions: l'émotion est l'enfant de la confiance. La notion d'engagement émotionnel est l'approche volontariste qui considère l'engagement d'attitude comme un état psychologique qui lie l'individu par rapport à l'approche comportementale cet engagement est similaire à la cohérence de comportement.

Variables émotionnelles

Pour comprendre ces variables, nous devons d'abord examiner les variables de comportements générationnels ce qui nous amène à mieux comprendre leurs émotions qui sont:

• Attachement
• Confiance
• Identification
• Engagement
• Attitude
• Satisfaction

Pourquoi créer un lien émotionnel?

Aujourd'hui, les émotions sont considérées comme fortes une fois qu’elles franchissent le niveau orange, déclenchant des alarmes à chaque niveau de notre communication provoquant la chute du niveau de confiance à son niveau le plus élevé de 87%, 8% de plus que ce que Forbes a réalisé en 2010.