Cet article a précédemment été publié sur le blogue de CASACOM.
Dire que ça m’a pris trois ans de valse-hésitation avant d’oser me lancer en affaires. N’ayant pas été exposée à l’entrepreneuriat à l’école ni au sein de ma famille immédiate, fonder une entreprise me semble hors de portée. Je doute de mes capacités d’entrepreneure. Je crois que je ne pourrai pas développer des affaires ni vivre sans paie assurée. Le pire, je l’imagine des milliers de fois.
Et pourtant, un certain 11 septembre 2001, alors que le monde tremble, je plonge. Seule.
Aujourd’hui, grâce à CASACOM et au projet Brave, que j’ai lancé il y a quatre ans, je vis une expérience humaine et professionnelle exceptionnelle. Elle dépasse tous mes rêves de jeune adulte. Voici ce que m’inspirent deux décennies de cette aventure.
Bâtir une entreprise est une profession de foi permanente
Faut pas trop y penser, mais tout ne tient qu’à un fil et rien n’est jamais acquis. Un nouveau contrat, la réponse d’une employée ou d’un partenaire, les liquidités pour un paiement, le bien-être de l’équipe : l’incertitude est permanente.
Comment ai-je pu maintenir le tout en place malgré cette fragilité ? La foi, la foi que tout ira bien, que nous serons O.K., que nous pourrons faire face à toutes les éventualités. Vous me direz que c’est ainsi dans toutes les organisations. En fait, dans une entreprise indépendante comme CASACOM, il y a peu de gens, voire personne, pour vous attraper lorsque vous tombez. Je dis souvent : mon entreprise est comme une voiture qui vole. Il n’y a rien au-dessus, rien en dessous. Mais la beauté de la chose, c’est que nous sommes au volant !
Un moyen d’expression de soi et de ses valeurs
Entre CASACOM et moi, il y a peu de différences. Tout comme elle, j’ai évolué au fil des années, au contact des clients et des employés qui se sont joints à nous. En imprégnant CASACOM de nos valeurs et de notre vision d’avenir pour notre profession, les relations publiques, nous avons rendu l’organisation unique. Je n’ai pas utilisé de recettes toutes faites, je n’ai pas essayé qu’on soit quelqu’un d’autre.
C’est d’ailleurs ce que nous disons à nos clients et à nos employé.e.s : nous avons besoin de vous tel.le.s que vous êtes. C’est votre quintessence qui nous intéresse. Trop de gens, trop d’entreprises perdent un temps fou à ne pas être eux.elles-mêmes, alors que c’est précisément leur originalité, leur indépendance d’esprit et leurs valeurs uniques qui les feront réussir.
Des occasions quotidiennes de découvertes et de transformations
N’ayant pas fait de baccalauréat en affaires ni travaillé en cabinet de RP avant de lancer CASACOM, j’ai tout appris dans le feu de l’action. Les occasions d’apprentissage se sont répétées, jour après jour. Et je les ai toutes saisies. J’ai appris sur moi, sur les relations publiques, sur les disciplines connexes, sur les industries de nos clients et sur le monde des affaires. Parmi mes apprentissages les plus importants, je pense aux communications interactives numériques en temps réel, à la pleine conscience, aux ventes consultatives et la mobilisation des équipes.
Certaines expériences m’ont transformée ; d’autres, parfois douloureuses, m’ont profondément remuée. Qu’ils soient le résultat d’épreuves ou de formations bouleversantes, ces apprentissages en profondeur m’ont beaucoup apporté. Et je suis devenue accro au dépassement, au partage de connaissances et à la transformation. Ça tombe bien, notre raison d’être chez CASACOM est de s’élever… dans toutes les sphères de notre vie.
Le courage comme moteur
S’il y a une seule chose à retenir, c’est l’importance du courage. Sans lui, ma vie aurait été insatisfaisante. Le courage a fait la différence entre un parcours ordinaire et extraordinaire. Je lui dois tout. C’est pourquoi j’ai lancé Brave (braveinspiration.com) il y a quatre ans. Pour raconter des histoires de courage et inspirer les hommes et les femmes à poser des gestes braves pouvant améliorer leur vie. Car le courage s’apprend, et plus il est pratiqué, plus il devient facile.
Alors, bon courage !