Mis sur pied à Montréal en 2015, le collectif Humanise fait sa marque dans les communications marketing au Québec, au Canada et dans le monde. Réunissant huit entreprises indépendantes, complémentaires et de propriété locale, il fournit des solutions d’affaires innovantes à valeur ajoutée, en plus de répondre aux besoins changeants des organisations et des marques. Ses membres sont Bleublancrouge (communications et publicité), BrandBourg (stratégie et identité de marque), Fieldtrip (production de contenu), The Garden (création et stratégie de marque), Glassroom (stratégie et créativité média), GSM Project (conception et production d'expérience), L’Institut Idée (stratégie et alignement organisationnel) et Tulipe (service-conseil d’affaires marketing).

Des réussites éloquentes et porteuses
Le revenu net de Humanise a progressé de 50% au cours des trois dernières années. Outre l’arrivée récente de GSM Project à Montréal et de The Garden à Toronto, cette croissance est notamment attribuable au développement de nouvelles relations d’affaires avec des marques qui s’imposent dans leur secteur d’activité. En plus de trouver une gamme complète de services dans ce collectif, elles découvrent un niveau de séniorité et de modernité rare au sein d’une entreprise indépendante. «Grâce à notre modèle collaboratif, nos clients ont accès à une combinaison riche et agile d’expertises et de services», explique Jean-Sébastien Monty, cofondateur et associé principal du collectif Humanise.

Et ça ne fait que commencer, selon Sébastien Fauré, cofondateur du collectif Humanise et chef de la direction de Bleublancrouge. «Maintenant que l’assemblage de compétences est presque achevé, nous entrons dans la phase de déploiement, précise-t-il. Les clients nous demandent de résoudre des problèmes de plus en plus complexes et d’optimiser l’impact de leurs moyens financiers et humains. Ce faisant, nous développons de nouvelles solutions croisées, testées et affinées. Nos avancées significatives en matière de travail collaboratif, de gestion des médias émergents et de soutien à l’internalisation de certains métiers chez nos clients nous rendent très optimistes. Nous nous concentrons tout particulièrement sur les solutions à valeur ajoutée plutôt que sur l’augmentation et le contrôle du volume d’affaires de nos clients.»

Cet engagement envers l’avancement de la science et le partage du savoir gagne en popularité auprès des grands annonceurs et des marques pour qui la communication marketing est un vecteur stratégique clé, constate Sébastien Fauré. «Il est clair que nos clients cherchent des partenaires ayant la capacité et la détermination d’inventer les solutions d’avenir plutôt qu’un gros one-stop-shop. Nous sommes plus que jamais résolus à inventer les prochaines idées qui changeront le cours des choses.»

La mise en commun du talent, des connaissances et du savoir-faire de 250 spécialistes dans 42 disciplines procure un immense bassin de ressources au collectif. «Nous passons d’une compétence d’agence à des agences de compétences. Les intrapreneurs qui animent les huit entreprises du collectif savent que l’avenir sera fait de collaborations optimales ancrées dans les zones grises formées par le croisement des spécialisations.»

Une vision qui replace l’humain au centre des préoccupations
Pour Humanise, les consommateur·trices sont d’abord et avant tout des personnes. «Nous remplaçons des approches comme le B2B (business to business) et le B2C (business to consumer) par le B4H (business for humans), explique Sébastien Fauré. Nous cherchons activement à établir des liens avec nos clients et leurs propres clients, puis nous les aidons à relever leurs défis. Ici, il n’est pas question de rôle attitré ou de hiérarchie: nous réfléchissons côte à côte et trouvons les meilleures idées ensemble.»

Cette obsession d’«Humaniser» est encore plus pertinente en période d’escalade technologique. «Il est nécessaire de remettre la technologie au service des gens et surtout l’empêcher de prendre toute la place, affirme Jean-Sébastien Monty. Les marques auront besoin d’aide pour corriger le tir et revoir l’ordre de priorité. C’est pourquoi nous développons plusieurs méthodes pour nous brancher sur ce que le public veut vraiment au lieu de mettre en marché des prouesses technologiques mal adaptées et inutiles.»

Un collectif qui commence à rêver grand
Sa vision innovante a non seulement permis à Humanise de croître, mais aussi d’exporter ses talents, puisqu’il compte également une soixantaine d’employé·es à ses bureaux de Toronto. Grâce à l’arrivée de GSM Project, le collectif a désormais un pied à terre à Singapour, où une douzaine de spécialistes travaillent dans le domaine de la conception muséale et d’expositions. Cette base sera névralgique pour lancer une éventuelle expansion en Asie du Sud-Est.

À l’échelle mondiale, L’Institut Idée a travaillé avec le groupe Marriott International à son siège social du Maryland, aux États-Unis. Il y a réalisé des mandats de stratégie de marque pour ses hôtels-boutiques de luxe, puis a revu l’ADN et le positionnement d’une douzaine de ses chaînes. L’équipe a collaboré avec celles de Marriott aux États-Unis, en Europe et en Asie. De plus, L’Institut Idée et Tulipe ont travaillé avec Bausch Health en Europe et aux États-Unis dans le cadre de mandats de stratégie de marketing pour ses produits. L’expérience a été si concluante que certaines des équipes de création et de média d’Humanise collaborent dorénavant avec ce client d’envergure.

Il est assez rare de voir une entreprise de service d’ici être aussi active hors Canada. La stratégie d’assemblage de compétences du collectif comprenait aussi un volet d’ouverture sur le monde. En définitive, la meilleure façon pour une entreprise de s’épanouir en cette ère de mondialisation est de faire valoir ses attraits auprès de décideurs au-delà du marché local. Comme quoi le dicton Nul n’est prophète en son pays est tout aussi valable dans le domaine des communications marketing.

humaniseSébastien Fauré et Jean-Sébastien Monty