Plus de 35 ans après sa création par Jean Brouillard en 1988, BROUILLARD, alias Jean Brouillard Communication et relations publiques, devient la propriété de Florence Brouillard, fille de Jean, qui fait l’acquisition de 100% des parts de l’entreprise. Directrice générale depuis 2 ans, Florence a déjà fait bénéficier Brouillard de sa vision, doublant le chiffre d’affaires, explorant de nouveaux services et déménageant l’équipe dans de nouveaux locaux au design avant-gardiste, tout à fait à l’image de la jeune entrepreneure de 32 ans. 

Jean Brouillard, père de Florence et fondateur de l’entreprise, parle avec émotion de cette transaction: «Florence réalise aujourd’hui l’un de mes plus grands rêves: la pérennité de mon bébé. Et que ce soit elle qui l’assure ne fait qu’ajouter à mon bonheur. Je sais depuis très longtemps qu’elle est dotée d’un sens aigu de la communication autant que des relations publiques. Elle a su prouver, au cours des ans, autant à son paternel qu’à ses collègues, à nos clients, à nos fournisseurs et évidemment aux médias, qu’elle avait la capacité, les compétences et le talent brut pour devenir un atout majeur pour toute entreprise ayant des besoins de visibilité, de notoriété et de crédibilité.»

Jean conservera pour quelques années le poste de mentor et de conseiller spécial auprès de Brouillard. «Je quitte la présidence heureux, fier, émotif, mais serein. Et je m’en voudrais de ne pas remercier la quarantaine d’employé·es qui ont œuvré à mes côtés au cours de ces 35 années, tous mes clients sans qui, sans leur confiance inébranlable, je n’aurais pas eu la moitié du succès que JBCOM a connu», poursuit Jean. 

Les histoires de repreneuriat familial au Québec: statistiques pertinentes 
Malheureusement, les belles histoires comme celles de Florence et Jean ne sont pas légion au Québec. Selon une étude récente, on évaluait à 34 000 le nombre d’entrepreneur·es au pays qui comptaient vendre leur entreprise au cours des cinq prochaines années. Selon le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ), 25% de ces ventes seront des transferts familiaux. Les cas de relèves familiales sont encore trop peu nombreux. 

Le vieillissement prévu des entrepreneurs se poursuit au Québec et sans le repreneuriat, la province pourrait répéter l’expérience du Japon où le vieillissement des chefs d’entreprises a mené à une baisse de 21 % du nombre total de PME de 1999 à 2014. Toujours selon le CTEQ, ceci pourrait représenter, au Québec, la fermeture d’environ 50 000 entreprises. C’est pourquoi le repreneuriat prendra une importance particulière au cours de la prochaine décennie. 

Qu’est-ce qui pousse donc une jeune femme (qui sont de surcroît encore plus rares que les hommes à opter pour le repreneuriat) à choisir cette voie malgré les nombreux obstacles? «C’est évident que j’ai Brouillard tatoué sur le cœur. Mais la passion ne peut être suffisante pour se lancer en affaires avec les difficultés et les risques que cela implique. C’est aussi la volonté d’être mon propre patron et d’avoir la liberté de donner la direction que je souhaite à l’entreprise qui me poussent à aller plus loin», explique Florence Brouillard. 

En conservant les bases solides qui ont été construites avec les années, Florence a bien l’intention de faire de Brouillard une agence à son image. C’est-à-dire une agence qui démontre le professionnalisme et l’expertise des grandes, mais à taille humaine, agile, créative, transparente et avec une forte marque employeur qui met de l’avant une culture d’entreprise respectueuse des tendances actuelles du marché du travail. 

L’avenir pour Brouillard
Avec Florence à sa tête, les projets sont nombreux pour la firme de communication et la vision de la nouvelle PDG n’a pas de limite. «Brouillard a énormément évolué au cours des cinq dernières années et ce n’est qu’un début. Ma tête fourmille constamment de nouvelles idées et nous avons le vent dans les voiles pour les mener à terme», précise Florence.

Appuyée d’une équipe compétente et toute féminine qui compte Marie-Claude Bourque, directrice des opérations, Eva Gauthier, directrice administrative, Sabrina Coutu, Camille Ouellet et Catherine Paquin, conseillères en communication, Florence Brouillard saura soulever l’entreprise vers les plus hauts sommets, ce qui comble de joie celui qui a mis cette belle firme sur pied il y a plus de 35 ans. «Je lui souhaite les plus grands succès et je me souhaite de pouvoir en être le principal témoin le plus longtemps possible», conclut Jean Brouillard. 

Florence Brouillard, propriétaire et directrice générale de Brouillard. Crédit : Mano Photographe