Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) reconduit sa campagne à succès «Une autre raison de prendre le bus» lancée l’an dernier. Signée LG2, l'offensive abordait une approche publicitaire novatrice qui s’affranchissait des angles couramment utilisés par ses campagnes précédentes et celles des autres organisations liées au transport en commun.
Rappelons que la campagne mettait en valeur les avantages du transport en commun plutôt que d’axer le message sur sa marque de commerce. «La stratégie classique en publicité veut que l’on mette son image de marque de l’avant, d’abord et avant tout. Dans cette campagne, nous avons choisi de procéder à l’inverse. Ça semblait risqué au premier abord: présenter les avantages de notre produit, puis laisser les clients faire eux-mêmes l’association avec notre marque, explique Michel de Mauraige, directeur des communications et du marketing du RTC. Nous avons fait confiance à l’intelligence des gens, et nous avons eu raison! C’est original et rafraîchissant, d’autant plus que le ton des publicités est ludique.»
L’innovation de la campagne s’est avérée payante pour le RTC. Elle a été maintes fois reconnue au cours des derniers mois par le milieu publicitaire avec outre les trois Marketing Awards _(Canada): quatre prix _Créa (Québec), un prix Francopub (Québec), un top-5 sur le site web Adforum.com (France) et une sélection par le magazine international Lürzer’s Archive parmi les meilleures publicités de l’année.
Mais surtout, cette stratégie publicitaire a rejoint les citoyens de Québec, le public cible primaire. Dans un sondage effectué à l’été 2012 par Léger Marketing, 92% des répondants considéraient que le message donnait une image positive au transport en commun et 73% soulignaient qu’il les incitait à la réflexion sur la pertinence d’utiliser le transport en commun. «Ce dont nous sommes le plus heureux, c’est que la campagne ait eu un écho important auprès des gens de Québec. Compte tenu de ce succès, reconduire la campagne en 2013 allait de soi. Comme nous avons établi un nouveau record d’achalandage en 2012, nous croyons que cette campagne publicitaire y a été pour quelque chose…», complète-t-il.