Le 14 mai dernier, Kabane et La Raffinerie annonçaient l’alliance de leurs deux entreprises, unissant ainsi leurs forces respectives pour développer des projets d’envergure et répondre à une demande croissante d’un marché en évolution. Cinq mois plus tard, Le Grenier s’intéresse à cette nouvelle trajectoire choisie par les deux boites créatives qui sont heureuses de partager l’histoire d’une fusion naturelle qui profite aux clients de tout horizon. Rencontre avec Maxime Gagnon, du développement des affaires chez Kabane et son président, Simon Litalien.

Un coup de fil
Le téléphone qui a sonné ce jour-là chez Kabane, dans le bureau de Simon Litalien, tombait à point : « Avant même de recevoir l’appel de Maxime, je ressentais le besoin de développer plus spécifiquement une de nos branches, chez Kabane. L’équipe de production vidéo avait témoigné son envie d’avoir une identité bien à elle, sans toutefois être écartée de l’agence. C’était donc une idée qui trottait déjà vaguement dans ma tête ». Et l’idée de Maxime Gagnon se montra rapidement comme une opportunité pour l’agence québécoise, souligne Simon : « La discussion a été rapidement lancée et de fil en aiguille, on s’est mis à discuter Maxime et moi. Notre département de services vidéo étant débordé, voire over-booké des mois en avance, la proposition de Max prenait tout son sens pour moi. Non seulement ça répondait à la demande de l’équipe, mais en plus ça ouvrait les portes à du vrai développement ».

Simon Litalien
Simon Litalien, président, Kabane

Un point de rencontre sur les valeurs
Déjà bien connue de Kabane, qui a longtemps été son client, La Raffinerie a été pour le moins victime de son succès, raconte Maxime : « J’ai co-fondé La Raffinerie il y a près de 10 ans maintenant. Je peux dire que les affaires étaient bonnes et que les demandes ont toujours été présentes. Une des valeurs fondatrices de la boite est d’ailleurs de s’adapter aux besoins des clients, d’être à l’écoute et réactif aux demandes… Et c’est parce que ces valeurs m’habitent depuis le tout début que chaque fois où j’étais obligé de décliner une demande de clients qui désirait élargir un mandat en stratégie, en conception/rédaction ou bien en diffusion, j’avais ce sentiment étrange qu’il y avait un manque à combler ». N’ayant pas d’autres solutions que de développer ces services à l’interne, le co-fondateur de La Raffinerie en est venu à se dire qu’une alliance serait fort probablement la chose la plus intéressante pour la boite et pour la clientèle. « Et puis, on traitait de manière directe avec les clients et on avait la bonne réputation d’être à l’écoute et d’être très humain dans nos approches clients. Cette qualité, nous l’avons aussi vue chez Kabane. L’opportunité était là, nous gravitions déjà dans l’écosystème de l’agence et nous nous rejoignions sur ces valeurs communes. »

Maxime Gagnon
Maxime Gagnon, développement des affaires, Kabane

Alignés sur la performance
L’intégration des équipes s’est faite sur un mode coopératif, précise Simon : « Notre petite équipe s’est rapidement vue et reconnue dans le nom et dans la gang de La Raffinerie. Ils ont choisi de conserver l’identité, ça s’est fait de manière naturelle ». De son côté, Maxime précise que la décision était toute aussi bénéfique du point de vue stratégique : « Nos clients sont indépendants, ils font affaire avec La Raffinerie et maintenant, ils ont l’option d’aller chercher l’expertise des quatre autres branches de Kabane. C’était ça l’objectif : offrir un service direct et privilégié à tous les clients qui veulent être mieux accompagnés ».

L’union des deux boites apparaît en quelque sorte comme une trajectoire inévitable et nécessaire dans le marché actuel, explique Maxime. « Le fit est bon avec Kabane, sur le plan des valeurs, mais aussi sur le plan du développement d’expertise. On amenait de l’expertise vidéo, des réalisateurs(rices), des producteurs(rices) de qualités, de la crédibilité dans le domaine vidéo et une liste de clients. Tout est en place pour déployer une offre de service intéressante. Tout le monde y gagne, particulièrement les clients. »

Simon renchérit : « Le fit humain y était et c’était aussi ça la priorité. C’est spécial, mais c’est représentatif de notre manière de faire les choses. Chez Kabane, on est obsédé par la satisfaction du client et on cherche toujours à tout faire pour que les relations soient heureuses. Max et moi on a vu du potentiel dans cette union, et on l’a d’abord vu ensemble sur le service qu’on allait tous les deux être en mesure d’offrir ».

L’avenir
Toute fusion vient avec son lot de défis. Simon et Maxime ne le nient pas, mais sont pour le moins très étonnés de la cohérence de l’alliance entre les deux boites. « On a pu le voir déjà avec un projet vidéo pour un client important et qui s’est retrouvé dans la cour de Kabane en stratégie et conception. Pour moi, c’est ça l’objectif : assister et participer au développement d’un projet client et de prouver que nous savons travailler dans la complexité, que nous sommes des experts et que nous allons au-devant des attentes. C’est plus logique et puis notre compétence est rapidement éprouvée. » 

Bien qu’elles soient fusionnées, les deux boites entendent à respecter l’autonomie de l’autre. « Nos carrés de sable sont bien déterminés et nous faisons des choix logiques. La preuve, c’est qu’on s’entoure des meilleurs joueurs. C’est ça, ultimement, le but de la fusion », indique Simon Litalien. Maxime Gagnon conclut en réaffirmant les défis qui attendent désormais les deux entreprises : « On veut garder les troupes motivées, on veut être plus créatif, on veut que les clients soient plus heureux et au bout de tout ça nous, on sera à notre tour motivé(e) à aller toujours plus loin. C’est notre vision des choses : nous voulons aller au-devant des demandes clients et ne pas être en mode réactif. Et aller au-devant, c’est saisir les opportunités, c’est voir plus loin et c’est proposer des projets pertinents pour faciliter l’atteinte des objectifs.

Ainsi, développer des projets à l’interne pour des clients porteurs de l’agence est une cible primordiale pour nous et c’est ce que nous travaillerons à concrétiser au cours des prochains mois. »