L’Union des Artistes (UDA) célèbrera ses 80 ans d’existence en 2017. Huit décennies à servir les intérêts de milliers d’artisans du paysage culturel québécois. Portrait en cinq points, quelques dates et autres chiffres du syndicat des artisans du milieu artistique québécois.
Ils sont ces voix qui donnent vie aux spots radio que vous avez écrits; ces mains qui manipulent le yogourt que votre client vend à heure de grande écoute télévisuelle; ces visages réconfortants vantant les mérites d’un nouveau produit hypothécaire placardé sur des panneaux publicitaires le long de la 40; ils sont tous membres de l’Union des Artistes.
L’UDA en cinq points
01 L’importance pour un artiste de devenir membre UDA
Quel intérêt pour une actrice, un marionnettiste ou une soliste de joindre les rangs de l’UDA? Pour profiter des conditions de travail et de rémunération minimales, d’abord, lesquelles ont été négociées entre l’UDA et les associations de producteurs, les producteurs et les télédiffuseurs. Mais aussi pour avoir droit à la protection syndicale et juridique de l’UDA ; pour profiter d’un programme d’assurances collectives, d’un régime d’épargne retraite et d’indemnités de vacances, aussi, ainsi que pour avoir accès à des activités de formation continue et de développement professionnel offertes à des coûts concurrentiels par l’UDA et ses partenaires.
02 Différents types d’artistes
Quels métiers exercent les artistes représentés par l’UDA? Qui dit Union des Artistes pense tout de suite aux acteurs, mais le syndicat représente aussi près d’une quarantaine de métiers artistiques différents, allant des illustrateurs jusqu’aux maîtres de cérémonies, en passant par les commentateurs, les magiciens et les coordonnateurs de cascades. Les musiciens sont quant à eux représentés par la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ).
03 L’ABC d’un partenariat producteurs-UDA
Est-ce que n’importe quel producteur peut offrir un contrat UDA à un artiste ? Non. Le producteur en question doit obligatoirement être lié à une entente collective avec l’Union des artistes. Ce dernier doit aussi faire signer un contrat conforme aux ententes négociées par l’Union.
04 Un registre à la portée des employeurs
L’UDA peut-elle m’aider à contacter un artiste? Oui… mais seulement par l’entremise de son agent, et ce, à des fins de discussions professionnelles (car, non, l’UDA n’est pas une agence de rencontre vous permettant d’envoyer des poèmes à Karine Vanasse). Pour entrer en contact avec l’agent d’un artiste, le bottin électronique demeure le meilleur outil qui soit. Si l’artiste n’a pas d’agent, vous pouvez faire parvenir à l’Union des Artistes une enveloppe dans laquelle vous aurez déposé une lettre affranchie adressée à l’artiste. Cette dernière lui sera ensuite acheminée.
05 Cotiser pour mieux travailler
Un artiste doit-il absolument faire partie de l’UDA pour travailler ? À cette question, l’UDA répond que l’artiste doit obligatoirement obtenir un permis de travail pour réaliser un engagement professionnel avec un employeur (lire ici entre les lignes que ce permis de travail doit être remis par l’UDA). Il en coûte de 15 à 30 $ à l’artiste, par contrat et selon la fonction qu’il occupe, pour obtenir ledit permis. Seule exception à la règle : les titres permissionnaires, lesquels sont accordées à un artiste souhaitant obtenir un permis aux seules fins d’un engagement spécifique (comme un artiste étranger voulant se produire au Canada sans toutefois faire une carrière artistique au pays).